La planète football aura les yeux tournés vers le Parc des Princes ce mardi soir, à l'issue du match retour des 8ème de finale de Ligue des Champions, entre le Paris Saint-Germain et le Réal Madrid.
20H45, c'est l'heure du début du choc qui tiendra en haleine des millions de téléspectateurs, pour ce match dont les pronostics les plus fous sont envisagés, selon que l'on supporte l'une ou l'autre équipe, ou que l'on espère simplement jouir d'un bon spectacle footballistique.
Dos au mur après sa défaite au match aller (3-1), le PSG veux croire en ses chances et espère marquer deux buts au moins, sans en concéder un seul, puis se qualifier. Un exploit pour lequel certains supporteurs sont allés brûler des cierges à Lourdes et d'autres ont empêché les joueurs du Réal de dormir, en faisant du bruit en bas de leur hôtel lundi soir.
En l'absence de Neymar, Kylian Mbappé aura un rôle majeur à jouer aux cotés de Cavani et autres Di Maria qui espère signer son grand retour.
Pour Kylian Mbappé, un exploit personnel et collectif le ferait dès lors entrer dans une autre dimension, celle des cadors du football mondial.
Mais, les parisiens aurait-ils oublié que le mot « remuntada » est avant tout espagnol ?
Un an après la fameuse remuntada du Barça, les Parisiens sont-ils capable de réaliser le même exploit et de sortir le double tenant du titre de la Ligue des Champions ? La question reste posée, et elle sera l’enjeu même de la rencontre.
Mais attention ! En face, il y a un Réal qui a récupéré tous ceux des joueurs qui « séjournaient à l'infirmerie ».
Toni Kroos et Luka Modric sont aptes et font partie du groupe. Blessés respectivement au genou et à la jambe droite, les deux joueurs n'avaient pas participé à un seul match depuis la rencontre aller.
Marcelo, déterminant à l'aller et lui aussi un temps incertain, est également présent parmi les 24 joueurs retenus par Zinédine Zidane.
La BBC (Benzema, Bale et Cristiano Ronaldo) est également présente.
Les forces en présence promettent une belle empoignade. Autant dire, « qui vivra, verra ! »
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
