Congo – Variole du singe : Neuf districts sanitaires touchés parmi lesquels Brazzaville et Pointe-Noire

Le Congo connait une résurgence de l’épidémie de variole du singe, autrement appelée monkey-pox. Selon le ministère de la Santé et de la population, au total dix- neuf cas de l’épidémie ont été confirmés par le laboratoire national. Des cas sont signalés à Brazzaville et Pointe-Noire.

Une déclaration rendue publique par le ministre de la Santé et de la population, Gibert Mokoki relève qu’à ce jour, la situation épidémiologique fait état de cinq départements touchés, notamment, la Cuvette, la Likouala, les plateaux, Pointe-Noire et Brazzaville.

Neuf districts sanitaires sont touchés à savoir Bokoma où 8 cas ont été confirmés, Mossaka avec 2 cas, tout comme à Loukolela, Oyo, Liranga, Gamboma et 1 cas à Ngoyo. Aucun décès n’a été enregistré à ce jour.

Les symptômes mis en évidence sont la fièvre, les maux de tête, la fatigue, les gonflements ganglionnaires, les douleurs musculaires et les éruptions cutanées.

Le monkey-pox, est une zoonose très contagieuse, car elle touche autant les animaux que les humains. Elle se transmet par le contact avec des animaux infectés, de la viande de chasse contaminée et des personnes infectées, poursuit la déclaration du ministre.

Pour faire face à cette épidémie, le ministère de la santé a invité la population à observer les mesures d’hygiène de base, notamment d’éviter les contacts et rapports sexuels avec les personnes contaminées ou suspectes pendant 21 jours au moins et de ne pas fréquenter les lieux de regroupement des animaux sauvages, ainsi que leurs couloirs de passage.

De même, le ministère recommande de ne pas manipuler la viande de chasse à mains nues, de porter le masque et les gants si nécessaires.

Par ailleurs, le gouvernement a rassuré la population que les cadres et agents du ministère sont à pied d’œuvre, pour endiguer l’épidémie. Il a exhorté les populations à recourir aux services de santé les plus proches, s’il est détecté ou signalé un cas suspect.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville