Les ''bébés noirs'' continuent de narguer Jean François Ndenguet

Les ''bébés noirs'' ont mené des expéditions à Mikalou, à Talangaï, et au Plateau de 15 ans dans la matinée du 11 avril. Avant l'arrivée de la police, ils ont eu le temps de voler, de piller et d'agresser des paisibles citoyens.

Leurs agressions deviennent récurrentes et la riposte de la police quasi inexistantes sur l'éradication de ce phénomène  qu'à chaque sortie des ''bébés noirs'', les brazzavillois exténués ne s'empêchent de dire :''les enfants de Ndenguet''.

En ce lundi à Mikalou, des boutiques et autres magasins sont restés fermés pendant plus de deux heures, le temps que le calme revienne.

Les jeunes délinquants communément appelés « Bébés noirs », munis d’armes blanches, notamment de machettes, marteaux, gourdins et tessons de bouteilles, sont passés à l’action en détroussant et en blessant plusieurs citoyens.

Selon des témoins, tout est parti de la mort d’un jeune « Bébé noir » lors de son interpellation par la force publique dans la matinée. Après l’exposition de son corps au Terminus de Mikalou où chaque passant pouvait s’enquérir de la situation, ses amis ont organisé une véritable chasse à l’homme, en s’en prenant aux paisibles populations.

Cette razzia a occasionné une panique générale sur l’avenue Marien-Ngouabi et ses alentours. L’arrivée de la police a obligé ces bandits à s’enfuir dans le marché ''Tembé-na-ba Mbanda'' de Mikalou, blessant au passage ceux qu’ils trouvaient sur leur chemin.

Ces assaillants venus venger l’un des leurs avaient pour objectif, d'assiéger le poste de police de Mikalou.

Au Plateau de 15 ans, cependant, ce sont des ''Kuluna'' qui on semé le trouble.  On pensait ces bandes totalement neutralisées par la police après l’opération « Mbata ya Bakolo ». Hélas ! Les ''kuluna'' ont fait leur réapparition dans la rue Sibiti où une véritable agitation a été observée dans quasiment tout le quartier.

Ces malfrats venus assister à l’inhumation de leur ami qui serait mort dans une escalade de violence quelques jours auparavant se sont défoulés sur les voisins.

Grâce à l’intervention prompte de la police, certains d’entre eux ont été interpellés sans visiblement faire trop de dégâts.

Les «bébés noirs » sont de bandes de  délinquants et de criminels, composées d’enfants, d’adolescents et de jeunes. Ils écument, de nuit, certains quartiers de Brazzaville, avec des armes blanches, s’en prenant aux paisibles citoyens, pour leur ravir argent et autres objets précieux.  Quand ils sont appréhendés par la police, leur arrestation ne dure que le temps d'une garde à vue et on les retrouve dans leurs repaires habituels, semant à nouveau la terreur.

Arielle KAMBISSY