Célébration de la Journée mondiale de lutte contre le sida

Chaque année, le 1er décembre, le monde entier, célèbre la Journée mondiale de lutte contre le sida en vue d'accélérer la riposte pour mettre fin à l'épidémie de VIH en tant que menace pour la santé publique d'ici à 2030, en permettant à tous de vivre en bonne santé et en veillant à promouvoir le bien-être de tous à tout âge.

Bien que des progrès considérables aient été accomplis pour mettre fin au sida, menace pour la santé publique, l’épidémie de VIH n’est pas terminée et les jeunes demeurent excessivement vulnérables.

En 2020, 410 000 jeunes âgés de 10 à 24 ans ont été infectés par le VIH. Parmi eux, 150 000 étaient des adolescents de 10 à 18 ans.

Par ailleurs, la connaissance approfondie du VIH chez les jeunes demeure beaucoup trop faible, seulement un sur trois en ayant une connaissance précise.

En 2020, la pandémie de COVID-19 a monopolisé l'attention du monde entier. Cette crise sanitaire a fourni un nouvel exemple des liens étroits existant entre la santé et la réduction des inégalités ou encore les droits humains. Plus de trente années de lutte contre le VIH / sida ont démontré à quel point les inégalités n’ont cessé d’alimenter l’épidémie.

La lutte contre le virus du sida interroge ainsi en permanence la place de l’humain dans la société et les systèmes de santé. Les personnes vivant avec le VIH en situation de grande précarité paient aujourd’hui le prix fort d’une crise sanitaire qui a fortement détérioré leurs conditions de vie.

Etablie en 1988 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et approuvée par l'Assemblée générale des Nations unies, la journée mondiale de lutte contre le sida a lieu tous les ans le 1er décembre.

Elle est l’occasion d’une mobilisation mondiale contre le VIH/sida, où des actions d’information, de prévention et de sensibilisation sont conduites.

Aujourd'hui, 38 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde.

Cette journée est aussi celle de la mémoire et du souvenir en l’honneur des personnes décédées de la maladie.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville