Théophile Obenga informe Isidore Mvouba du niveau d’exécution des travaux de construction de l’Université Denis Sassou-N’Guesso

Le coordonnateur du comité de pilotage de l’Université Denis Sassou-N’Guesso (UDSN) de Kintelé, le Pr Théophile Obenga, a informé ce lundi à Brazzaville, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, du niveau d’exécution des travaux de construction de ce grand temple du savoir dans la sous-région Afrique centrale.

« Je crois que nous sommes presque prêts à 95%. Donc, si on fait des efforts, les uns et les autres, nous allons donner cette belle structure à la jeunesse congolaise et africaine. Le président de la République a construit cette université pour offrir à la jeunesse un enseignement supérieur de très haute qualité », a déclaré Théophile Obenga à la presse.

S’agissant de la réception des premiers étudiants, Théophile Obenga a annoncé que cela pourrait avoir lieu tel que prévu pour le début de l’année prochaine d’autant plus que les textes élaborés n’attendent plus que d’être examinés et approuvés en conseil des ministres. Après, s’en suivra la nomination des responsables devant gérer cet établissement.

Dans un communiqué rendu public le 12 octobre, le coordonnateur du comité de pilotage de cette université a dévoilé le calendrier de dépôt des dossiers pour les étudiants désireux de s’inscrire.

Ce calendrier couvre la période allant du 15 au 21 octobre 2020.

Le projet, qui doit accueillir 30 000 étudiants et donner ainsi naissance à la plus grande université du pays, est un établissement composé en majorité d’instituts techniques conçus pour répondre au besoin d’adéquation entre formation et emploi et compenser les lacunes de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville, critiquée pour son enseignement trop théorique.

« 70 % des chômeurs diplômés de notre pays sont issus de cette université », relevait en mars 2018 Bruno Jean-Richard Itoua, le ministre congolais de l’Enseignement supérieur.

Une autre université est en cours de construction à Pointe-Noire. Il s’agit de l’université catholique, qui sera consacrée elle aussi aux sciences techniques. Le projet est soutenu par le pétrolier français Total.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville