Mort de Cécile Bouanga, la mère de l’opposant Paulin Makaya, à l’âge de 76 ans

Paulin Makaya, l’opposant radical au régime de Brazzaville, est très touché par un deuil familial. Cécile Bouanga, la mère adorée du président du parti Unis pour le Congo (UPC) à qui il doit tout, est morte mardi à Pointe-Noire, après un coma prolongé dû à une hypotension, a fait savoir l'entourage de l'homme politique congolais.

Cécile Bouanga est née à Madingou en 1944. Après la mort de son mari Victor Makaya en 1987 à Dolisie dans le Niari (sud), elle a élevé ses neuf (09) enfants dont Paulin Makaya toute seule.

Veuve à 43 ans, elle refuse de se remarier afin de s'occuper de ses enfants. Elle s'est donc battue toute seule afin d'envoyer ses enfants à l'école sans soutien quelconque.

C'est elle qui inculque la valeur du travail à ses enfants.

Pour l'heure, aucun membre de la famille Makaya ne s’est exprimé sur le décès de Cécile Bouanga, la fille de Gabriel Nkelani et de Julienne Bilendo.

Cécile Bouanga est morte à l'âge de 76 ans, sans savoir si son fils aura réussi l'impossible : devenir un jour le futur président du Congo à l’issue d’une élection présidentielle démocratique,  libre et transparente.

Ce décès intervient au moment du confinement au Congo-Brazzaville. Et en raison de la propagation de l’épidémie Covid-19, le nombre de personnes pouvant se recueillir lors d’un dernier hommage à la morgue ou à l’enterrement dans un cimetière est strictement limité.

Un crève-cœur pour les familles cruellement éprouvées.

Pas d’embrassades, pas de gestes d’affection au moment des condoléances, tout le monde doit se disperser dans la maison et respecter une distance d’un mètre pour éviter la propagation du Coronavirus. Cultes et messes étant suspendus dans les Églises. Les défunts sont inhumés dans la plus stricte intimité familiale.

Tous le savent : il y aura des cultes et des messes d’action de grâce avec les proches du défunt lorsque tout cela sera passé. Mais on ne sait pas encore quand.

Pour le moment, très touché par la disparition de sa mère, à qui il doit énormément, Paulin Makaya, n’arrive pas à retenir ses larmes. Un deuil qui ne sera pas sans conséquences car sa mère était sa première conseillère.

Les Echos du Congo Brazzaville présentent ses condoléances les plus attristées au président de l’UPC, Paulin Makaya.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo Brazzaville