Le procureur de la Cour d’appel de Brazzaville a requis 20 ans de détention minimum ce vendredi après-midi contre le Général à la retraite, Jean-Marie Michel Mokoko et 20 ans aussi pour ses co accusés, six français et un congolais présenté comme des mercenaires.
L’ancien candidat à la présidentielle congolaise de 2016, ancien représentant spécial de la présidente de l’Union africaine en RCA, ex-chef d'Etat-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso, détenu depuis juin 2016 pour « atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat et détention d'armes de guerre », a 3 jours pour faire appel.
C'est le visage fermé que Jean-Marie Michel Mokoko a accueilli ce verdict, regardant le président de la cour dans les yeux, impassible, lui qui ne s'est quasiment pas exprimé au cours de ce procès.
L'ex-chef d'état-major, âgé de 71 ans, a dû rapidement quitté la salle d'audience pour être ramené en cellule, le temps tout de même d'échanger un léger sourire désabusé avec ses avocats et de serrer la main de quelques proches.
Dans ses réquisitions, le ministère public a dit d'entrée de jeu que ce procès n'a pas un caractère politique car, selon lui, tous les actes de procédures ont été éloquemment respectées.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville