La saison des pluies est de tout temps la période de test sur la fiabilité des ouvrages routiers, par rapport aux intempéries. Sur la nationale 2, à hauteur du village Lifoula, les eaux de pluie mal drainées abîment dangereusement la chaussée.
Entre malfaçons et mauvais entretiens des ouvrages, l'état de la plupart des routes congolaises, en ville comme en campagne, appelle à des interrogations, surtout en saison de pluies.
Le mauvais drainage des eaux de ruissellement qui refluent bien souvent sur la chaussée, crée des nids de poules qui faute d'être bouchés deviennent des crevasses.
À Lifoula, la couche de roulement a été complètement décapée sur une longue distance. Faute d'intervention, c'est désormais la route qui menace de disparaître.
Cette dégradation de la route au voisinage d'un point de péage interpelle les usagers sur l'utilisation du fond routier qui en toute logique devrait servir à l'entretien des voies.
Entretenir les routes c'est en assurer la pérennité mais aussi un confort pour la sécurité des usagers car l'état des routes est souvent au nombre des causes des accidents, surtout pour des véhicules exagérément chargés.
Bertrand BOUKAKA
