Mossendjo : un doux charme

La communauté urbaine de Mossendjo, dans le département du Niari (sud), a gardé un charme de ville coloniale avec ses bâtisses à l'architecture de l'époque.

Les infrastructures modernes construites essentiellement au milieu des années 2000 ont permis de donner à la cinquième ville du pays qui compte 18 000 âmes, une autre vie.

Elisabeth Mapaha, militante de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), première formation de l’opposition au Congo, est la mairesse de cette communauté urbaine depuis le mois d’octobre 2014. Elle est la première femme à occuper de telles fonctions dans l’histoire du Congo.

Cette diplômée en gestion financière nourrit surtout de grandes ambitions pour sa communauté urbaine.

On rappelle que la commune de Mossendjo a été découverte par un compagnon de Pierre Savorgnan de Brazza, le lieutenant de vaisseau Mizon. Elle est située au sud-ouest du Congo et a une superficie de 3250 km2.

Avec un climat essentiellement pluvieux, Mossendjo dispose d’une population à vocation agricole. La population de cette localité est composée en majorité de jeunes.

La chasse et l’agriculture constituent les principales activités des populations.

Mossendjo est traversée par la voie ferrée, anciennement exploitée par la Compagnie minière de l’Ogoué (COMILOG). Actuellement, cette voie est exploitée par les trains du Chemin de fer Congo Océan (CFCO), et constitue la principale porte de sortie des produits des populations de cette contrée.

La forêt de Mossendjo regorge plusieurs potentialités. Les sociétés forestières sont établies dans cette zone depuis des années même si le taux de chômage est toujours à la hausse comme dans plusieurs villes du Congo.

Cette zone est arrosée de rivières dont les plus importantes sont la Louesse, l’Itsibou, Lissafi. Ces rivières sont coupées par les chutes, et offrent d’énormes ressources touristiques.

Les services sanitaires et scolaires sont animés malheureusement en partie par les diplômés sans emploi.

Jarele SIKA