Congo - Michel Innocent PEYA : Nul n'est prophète en son pays...

Dans sa parution n°137 du 12 septembre, notre confrère ''Le Trottoir'' déroule en manchette ''le cycle infernal des violences démocratiques en Afrique'', puis titre : ''Michel Innocent PEYA et sa prophétie''. Nous vous proposons de larges extraits de cet article qui interpelle...

« À côté de certaines intelligences qui réfléchissent sur le bilan à tirer de l'expérience de l’alternance absolue, il y en a d’autres comme l’écrivain-chercheur congolais (de Brazzaville), Dr Honoris Causa - Michel Innocent PEYA - en Option : Paix et Prévention des conflits, qui s’était déjà résolu à rechercher dans le fond, les causes de cet échec sur la voie de l’alternance absolue. En cela, il a écrit un ouvrage dont le titre est bien révélateur pour les mieux avertis : « Entre le bon sens et l’alternance absolue, l’Afrique à la croisée des chemins ». Il interpelle donc cette Afrique qu’il a observée et continue d’observer d’être effectivement aujourd’hui « à la croisée des chemins ».

Ce qu’il y a à faire ou du moins pour le choix à faire face à pareille situation, Michel Innocent PEYA a proposé quelques recettes qui ne sont pas des miracles, mais qui révèlent de l’ingéniosité des Africains et qui devraient édifier plus d’un, à savoir : le compromis, le consensus, le dialogue et bien d’autres vertus qui sont les différentes pistes qu’il a inventoriées pour faire éviter le pire aux peuples africains et même ceux des autres continents. Les quelques cas de figure dont il est fait allusion dans certaines pages de cette édition « Le Trottoir 137 », poussent ainsi à s’arrêter un moment, méditer sur les conséquences négatives des violences post-électorales pour projeter finalement l’avenir sous d’autres auspices.

Il n’est pas à ignorer que l’Afrique connaît plus d’une décennie de graves troubles sociopolitiques, avec mort d’hommes et destructions tragiques des édifices publics. Ce qui tend à faire reculer le continent. Dans son ouvrage, publié en 2013, Michel Innocent qui attirait déjà l’attention des décideurs africains, citait le cas de la RDC, de l’Égypte, de la Libye, de la Côte d’Ivoire, de l’Irak… après les départs de leurs chefs d’État respectifs. Il enseignait donc déjà la leçon à tirer à partir de la métaphore « Mythe de la termitière et son application dans la vie des nations ».

Le ''déguerpissement'' brutal de la mère ou la reine des termites a pour conséquence logique le déplacement des termites mais aussi l’écroulement de la termitière, il en est de même avec le départ précipité des leaders visionnaires ou chefs d’État. Plusieurs effets controversés s’en suivent très facilement : les guerres ou conflits armés à répétition, l’insécurité permanente, l’inexistence de certains États sur la scène internationale voire la déviation d’un peuple, aussi le pillage impitoyable des ressources du pays, etc. (…) ».

Cette sonnette d’alarme, tirée par le tout fraîchement Ambassadeur mondial pour l’Éducation et la paix, devrait, à vrai dire, édifier plus d’un décideur ou plus d’un peuple car l’auteur de « Entre le bon sens et l’alternance absolue, l’Afrique à la croisée des chemins » insistait même sur les conséquences qui pourraient advenir, dans le pire des cas, pour une nation qui risque de perdre « sa voix dans le concert des nations ».

À ce titre, pourquoi ne conviendrait-on pas que le Dr Michel Innocent PEYA puisse faire partie de certaines personnalités africaines, et même au niveau mondial, qui ont marqué et qui marquent l’Humanité de par leur apport ? Cela pourrait arriver, a dit un des lecteurs de l’ouvrage « Entre le bon sens et l’alternance absolue, l’Afrique à la croisée des chemins ».

Comme le constate-t-on, cet ouvrage colle bien à la triste réalité à laquelle fait face cette Afrique qui a besoin de compétences extérieures pour régler ses malheurs ou ses mésaventures. Et à quel prix ? Le Dr Michel Innocent PEYA a même écrit, pour cela, sur la nécessité du dialogue, du consensus, du compromis ; ce qui désigne dans une des langues de son pays : « OSAMBE » ou « KIZONZI ».

M. I. PEYA fait Dr Honoris Causa par le Conseil Ibero-américain

Les recettes proposées par l’Écrivain-chercheur congolais constituent, en RD Congo, une œuvre non moins importante dont on fait régulièrement usage à travers des sketchs télévisés pour conscientiser le peuple et les décideurs sur les vertus du dialogue entre les filles et fils d’un même pays pour le meilleur. Et, le pire, les conséquences fâcheuses que la non prise en compte des enseignements de Michel Innocent PEYA, pourrait malheureusement engendrer. Car nul n’ignore que la RD Congo se trouve actuellement à la croisée des chemins.

À l’opposé, le Dr Michel Innocent PEYA n’est pas aussi complimenté par certains de ses compatriotes qu’il mène à travers le monde. Bien au contraire. Il ne semble pas être le bien vu et le bien compris.

En effet, il y a quelques mois, certains esprits malins ont mis sur la place de Brazzaville, à travers une certaine presse, des informations tendant à nuire à Michel Innocent PEYA, l’accusant dans une prétendue affaire de détournement des fonds au Trésor Public sans en apporter des preuves tangibles fusse-t-il par des écritures qu’il est très facilement de retrouver dans le circuit de décaissement d’argent dans cette administration. Tout avait été écrit au conditionnel. Nous nous demandons si le trésor public est un endroit où n’importe qui peut aller y puiser de l’argent à n’importe quel moment. Et ce même sans signature !

Mais, une certaine opinion a réagi, attestant que ces « attaques » contre l’Écrivain-chercheur étaient sans fondements pour la simple raison que Michel Innocent PEYA ne pouvait, à lui seul (s’il en était le cas) sortir frauduleusement de l’argent du Trésor public sans y laisser des traces et même celles de ses complices.

Cette accusation qui s’avère trop gratuite n’aurait semble-t-il pas produit ce à quoi s’attendaient les détracteurs de Michel Innocent PEYA qui, selon certains dires, n’avait plus mis pied au Trésor public depuis cinq (05) ans.

Ce qui forcerait à penser à un complot pour ridiculiser, descendre en flamme, traîner dans la boue cette « étoile » qui a déjà commencé à briller sur tous les horizons du monde grâce à son ouvrage « Entre le bon sens et l’alternance absolue, l’Afrique à la croisée des chemins ». Les invitations et les distinctions honorifiques en sont un témoignage irréfutable.

Les kényans auraient-ils traité de cette manière, leur compatriote Madame Wangari Maathai, première lauréate africaine du « Prix Nobel de la paix » à Oslo ? Bien au contraire, elle fait la fierté de son pays et de son continent.

Pourquoi donc les distinctions honorifiques du congolais Michel Innocent PEYA devraient plutôt lui apporter des malheurs ?

Il est regrettable que des vielles méthodes d’une époque révolue et donc très loin en arrière, soient encore le mode opératoire de certains compatriotes congolais pour tenter de « couler » les autres, comme dans le cas d’espèce de Michel Innocent PEYA qui reluit dans son combat sur l’Éducation des peuples, dans la prévention des situations conflictuelles à travers le monde.

Serait-ce à cause de ses multiples voyages pour répondre aux invitations et autres conférences internationales que ses détracteurs ont cru certainement bon de monter ce « coup » croyant que l’Écrivain-chercheur puisait dans une poche qui ne serait pas la sienne à cet effet ? Il est tout de même à noter que ce ne sont pas des personnalités ou des organismes de basse facture qui l’invitent pour ne pas lui assurer les titres de voyages et les frais de séjour. Michel Innocent PEYA n’a jamais été invité par des personnalités dignes qui ne peuvent jamais faire les choses à moitié. Pourquoi alors devrait-on expressément feindre d’ignorer une telle offre ?

Le Trésor public n’est-il pas disponible à qui le veut pour y aller mener des enquêtes pour se rendre compte que l’argent ne peut en sortir aussi facilement que le croient les détracteurs de Michel Innocent PEYA." 

Cette campagne calomnieuse contre Michel Innocent PEYA nous aura appris à convenir avec Jules Claretie : Tout homme qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire et, surtout, la grande armée des gens, beaucoup plus sévères, qui ne font rien.

Bertrand BOUKAKA