Jean Manjili et Pasteur Nganga, respectivement technicien et journaliste en service au ministère de la Communication, élus membres du Conseil supérieur de la liberté de communication ont prêté serment le 24 juin à Brazzaville devant la Cour suprême.
Au cours d’une audience solennelle devant la plus haute juridiction nationale, en présence des autres membres du CSLC que préside Philippe Mvouo, les membres de la corporation, parents amis et connaissances, Jean Manjily et Pasteur Nganga ont juré de remplir loyalement et fidèlement leur mission et de garder le secret des délibérations.
Dans ses réquisitions, le procureur général, près la Cour suprême, Tadet Ndayi a insisté sur la nécessité d’informer objectivement le peuple. « C’est un droit légitime », a-t-il dit.
Dans son plaidoyer, le bâtonnier du Barreau de Brazzaville, Me Emmanuel Oko a insisté sur les missions dévolues au Conseil supérieur de la liberté de la communication. « C’est un pouvoir de sanction, une institution prestigieuse, et un organe du pouvoir de l’État du fait de sa place d’arbitre et d’équilibre », a souligné le Bâtonnier Emmanuel Oko.
À son tour, le premier président de la Cour suprême, Placide Lenga, prenant acte de la prestation de serment des deux nouveaux membres ainsi que des réquisitions du procureur général et de la plaidoirie du Bâtonnier de Brazzaville a déclaré les deux postulants « installés dans leur fauteuil». Le serment, a – t-il dit, est « la manifestation de l’engagement pris ».
Jean Manjiry et Pasteur Nganga sont devenus membres du CSLC à l’issue du scrutin du 27 février 2016 tenu à Brazzaville. Ils font partie du quota des professionnels de l’information et de la communication. Jean Manjily est ingénieur hors-classe en télécommunication et ancien directeur de transmission à la Télédiffusion du Congo (TDC), alors que Pasteur Nganga est journaliste de niveau 3 de 14è échelon et ancien directeur de l’information à l’Agence congolaise d’information (ACI).
Germaine Mapanga