Justice : Deux présumés trafiquants de pointes d’ivoire attendent leur verdict à Dolisie

Le verdict portant sur l’affaire de deux présumés trafiquants interpellés, le 04 octobre dernier à Dolisie, en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de quatre pointes d’ivoire est attendu pour ce 24 octobre 2025. Les ivoires saisis représentaient deux (2) éléphants tués, une espèce animale intégralement protégée par la loi au Congo.

En rappel, les deux présumés délinquants fauniques, âgés de 21 et 29 ans, avaient été pris par les services de la gendarmerie en poste à Dolisie dans le Département du Niari en collaboration avec les agents de la Direction Départementale de l’Economie Forestière, appuyés techniquement par le Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage (PALF).

De nationalité congolaise, les deux individus interpelés ont, au cours des différentes audiences tenues sur cette affaire, reconnu les faits qui leur sont reprochés à savoir : la détention, circulation et tentative de commercialisation de quatre pointes d’ivoire. Les pointes d’ivoire auraient quitté le Gabon pour le Congo. L’un de ces deux présumés délinquants, aurait pris ces ivoires auprès de son partenaire gabonais au village Mabanda du pays précité et transportés jusqu’à Dolisie pour les vendre.

Le commerce illégal des produits de faune conduit à l’extinction des espèces animales sauvages à travers le monde. Le Congo qui s’est engagé à protéger ses espèces animales en voie d’extinction, reste vigilant et sanctionne tous ceux qui entravent la loi en matière de protection de la faune sauvage. Les deux individus interpellés risquent des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions de FCFA conformément à la loi.

L’article 27 de la loi Congolaise sur la faune et les aires protégées stipule : « l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées, ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts, pour les besoins de la recherche scientifique ou à des fins de reproduction ».

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville / Source : PALF