L’école tourne au ralenti dans les quartiers sud de Brazzaville

Après les attaques armées du 4 avril 2016, l’école tourne au ralenti dans les quartiers sud de Brazzaville, la capitale congolaise, selon le constat fait par le directeur départemental de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation de Brazzaville, Charles Awassa.

A Makélékélé dans le premier arrondissement de Brazzaville, sur les 23 664 élèves attendus le 18 avril, 7 645 seulement se sont présentés, soit 16 019 absents.

Du côté des enseignants, sur les 348 attendus dans les 33 écoles que compte le 1er arrondissement de la capitale, 228 ont répondu présents, soit 20 absents.

A Bacongo dans le deuxième arrondissement de Brazzaville, sur les 20 858 élèves attendus, 12 277 étaient présents et 8 561 ont manqué à l’appel.

S’agissant des 342 enseignants qui tiennent les 32 écoles de Bacongo, 230 ont repris le travail.

«Au regard de ces données, il y a matière à conclure que le fonctionnement de l’école a pris un sérieux coup. Prenons la mesure des responsabilités qui sont les nôtres », a déclaré M. Charles Awassa qui a effectué une descente le 19 avril dans les quartiers sud de la capitale.

Nombreux sont donc les parents d’élèves qui souhaitent que la fin de l’année scolaire puisse subir un léger report d’au moins un mois, le temps de permettre aux déplacés de regagner leurs domiciles qu'ils ont abandonnés précipitamment après les affrontements armés entre l’armée gouvernementale et les insurgés le 4 avril 2016.

Germaine Mapanga