De manière générale, la plupart des bureaux de vote visités ont ouvert avec un retard relatif. Ce retard allait de 30 minutes à un peu plus de trois heures dans certains centres de vote. A certains endroits, les bureaux étaient installés aux domiciles des chefs de villages ou dans d’autres locaux inappropriés tels que les débits de boissons, le matériel n’a pas été disposé à temps, selon le chef de mission de la CEEAC, le Dr Gabriel Arcanjo Ferreira Da Costa.
Le chef de mission de la CEEAC, le Dr Gabriel Arcanjo Ferreira Da Costa a fait ce constat lors d’une conférence de presse mardi à Brazzaville des observateurs de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) déployés le 10 juillet 2022 lors du premier tour des élections législatives, couplées aux locales.
Les deux missions ont formulé des recommandations. Elles sont d’avis que les insuffisances constatées ne sont pas de nature à remettre en cause les résultats du scrutin, dont la publication est attendue.
Elles ont enfin salué la maturité politique du peuple congolais et le scrutin qui a été organisé dans le calme, malgré les violences et intimidations signalées dans la circonscription unique de Mouyondzi dans la Bouenza (sud) où la course électorale a mis en compétition Jacqueline Lydia Mikolo du PCT (parti au pouvoir) Claudine Munari du Mouvement pour l’unité, la solidarité et le travail; le député sortant Michel Mboussi Ngouari du Mouvement national de libération du Congo; Brice Mvoula Kaya de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale et d’autres indépendants.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville