Congo – Santé : La France apporte son soutien au renforcement des capacités opérationnelles du Laboratoire National

340.000 euros, soit un peu plus de 355 millions de francs CFA, tel est le montant de ce financement qui s’étalera sur deux ans. La ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo et l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau, ont procédé samedi, à la signature de cette convention de financement en vue de renforcer les capacités opérationnelles du Laboratoire National, en surveillance épidémiologique.

La mise à disposition de ce fonds permettra, une montée en gamme du Laboratoire National mais aussi d’accompagner son évolution institutionnelle afin de se muer en un Institut national de santé publique. Il y a aussi le développement des collaborations scientifiques entre l’Institut Pasteur de Paris, les Instituts Pasteurs de la sous-région ainsi que le renforcement du réseau de surveillance de nombreuses autres pathologies dont le Covid-19.

Paraphant le document, le diplomate français a rappelé que « La signature aujourd’hui de la convention de financement du projet surveillance et recherche épidémiologique au Congo, marque de nouveau la force du partenariat entre le Congo et la France ainsi que l’engagement commun de ces deux pays dans la lutte contre la pandémie Covid-19 ».

Pour sa part, la ministre Jacqueline Lydia Mikolo, a remercié la France pour cette aide. Elle s’est dite satisfaite du fait que « Nos partenaires de la France maintiennent la poursuite de la feuille de route signée ensemble en matière de santé ».

Rappelons que la France, s’est engagée aux côtés des pays africains dont le Congo, pour répondre aux défis de la crise multidimensionnelle engendrée par la pandémie du Covid-19, à travers l’initiative dénommée ''santé en commun''. Cette initiative annoncée par le président français pour un montant de 1,2 milliard d’euros, va assouplir cette ambition prioritairement orientée vers le continent africain en complémentarité avec les programmes des autres partenaires bilatéraux et européens.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville