Rencontre citoyenne : L’opposant Paulin Makaya à Bacongo ce samedi

Le président du parti Unis pour le Congo (UPC/opposition), Paulin Makaya va à la rencontre de la population de Bacongo, dans le 2ème arrondissement de Brazzaville, ce samedi 2 mars 2019, à 14h, à l'Espace Zao, sur la rue Bergère, non loin du marché Commission.

Cette rencontre correspond à un double objectif : la mise en place des structures intermédiaires et de base de l’UPC et faire comprendre également aux habitants de Bacongo qui soutiennent son combat politique que le pays va très mal et traverse une crise financière sans précèdent.

En janvier dernier, Paulin Makaya a présenté ses vœux à la presse nationale et internationale à Brazzaville. Une grande première au Congo.

Proche collaborateur de l’opposant historique, feu Bernard Kolélas, président fondateur du parti MCDDI (Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral), éphémère premier ministre pendant la guerre civile de 1997, Paulin Makaya est l'un des rares opposants, sinon le seul, à avoir refusé la main tendue du régime de Brazzaville.

D’une très grande intégrité, Paulin Makaya a su garder intacte sa virginité politique. Il est l’unique homme politique de l’opposition congolaise à avoir manifesté avec ses militants le 20 octobre 2015 contre le référendum.

Mis aux arrêts à 46 ans pour trouble à l’ordre public et pour avoir participé à une marche non autorisée contre le changement de la constitution du 20 janvier 2002, Paulin Makaya a été libéré à l’âge de 49 ans. Il a été condamné à payer un franc symbolique à l'Etat à titre de dommage et intérêt pour préjudice subi.

Le président de l'UPC était incarcéré depuis 2015, peu avant sa seconde inculpation.

Le 28 septembre 2018, l’opposant avait été interdit de voyager officiellement parce qu’il ne disposait pas d’une autorisation de sortir du Congo. Il a été empêché par la police des frontières d’embarquer à bord d’un vol Air France à destination de Paris puis du Royaume-Uni, dont il possède aussi la nationalité.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville