Congo – Gouvernement : Réunion du conseil de cabinet

Deux jours après le conseil des ministres, le gouvernement se retrouve en conseil de cabinet autour du premier ministre Clément Mouamba, ce vendredi. Là encore, les dossiers économiques sont portés à l'ordre du jour.

Les projets soumis à l’examen du Conseil des ministres du 28 février dernier, qui a pris des textes y afférents, ont été pour l’essentiel, des affaires à caractère économique.

Du compte-rendu dudit conseil, il ressort que « ces textes matérialisent la volonté du président de la République, soutenu par le gouvernement, de faciliter la mise en œuvre de la « Marche vers le Développement » en lui donnant les bases juridiques et techniques nécessaires à sa réussite ». 

Il s'agit entre autres sujets, des questions liées au foncier, avec notamment, l’occupation anarchique des terres et le non respect des lois foncières, des freins à l’investissement public ou privé, mais également des facteurs de désordre et de menace à la paix sociale. 

Des textes sur la Statistique, qui ont pour objet de doter les pouvoirs publics d’un outil statistique fiable susceptible de faciliter la prise de décisions cohérentes et efficaces en matière économique.  

Des lois fixant les conditions d’études et d’évaluation des projets d’investissements publics, mécanismes d’autant plus importants en ces temps d’amenuisement des recettes budgétaires. 

Des statuts de l’agence congolaise de normalisation et de la qualité, outil important de la diversification de la production de biens et de services dans notre pays. 

De la mise en œuvre des programmes manioc, banane et cacao, dont le président de la République veut faire les symboles de la relance de la production agricole, dans l'objectif de diversification de l’économie congolaise. 

De la réforme des entreprises publiques, après la SNE et la SNDE, l’opérateur historique de télécommunications, CONGO TELECOM. 

Le président de la République instruisait ainsi le gouvernement de soumettre dans les meilleurs délais à l’examen du Conseil des ministres un plan global de développement agricole, tenant compte des orientations et du cadre général du futur Plan national de développement (PND).  Il y va de la même diligence, pour les autres sujets débattus.

« Les directives du président de la république sont d'application immédiate » assure t-on, et le temps presse.

« Tout voir, pour être sûr que tout marche », suivre au jour le jour l'exécution des tâches prescrites, y apporter des correctifs avant que la situation n'empire, c'est dire que le gouvernement est à la manœuvre, « tous sur le pont » assure t-on.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville