Congo : le gouvernement veut développer les cultures vivrières

Le ministre congolais de l'Agriculture, de l'Elevage et la Pêche, Henry Djombo s’est engagé, mardi à Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza, à environ 300 kilomètres au sud-ouest de Brazzaville à développer les cultures vivrières, les cultures de rentes, les cultures céréalières sans oublier l'élevage, la pêche et l'aquaculture sur l'ensemble du territoire national, en vue de faire du Congo un pays producteur qui sera présent sur les marchés mondiaux.

«Nous avons besoin d'un large partenariat pour réaliser ce vaste programme qui doit conduire notre pays à sa sécurité alimentaire et nutritionnelle à moyen terme et à terme à son auto suffisance alimentaire », a déclaré Henri Djombo.

«En produisant et en consommant congolais, nous allons réduire notre dépendance alimentaire, et sauver notre souveraineté alimentaire », a ajouté le ministre congolais.

Selon les statistiques officielles, le Congo importe environ 70% de ses besoins alimentaires en raison du faible développement du secteur agricole.

La production halieutique couvre à peine un tiers des besoins nationaux, le secteur agricole emploie environ 40 % de la population active, mais ne contribue seulement qu’à hauteur de 6,8 % au PIB et seulement entre 1% et 2 % des exportations.

Germaine Mapanga