Relation Congo-Chine : Un « partenariat stratégique global »

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’Étranger, a fait le point mardi au cours d’une conférence de presse sur la visite d’État du président Denis Sassou NGuesso en Chine du 4 au 8 juillet. Jean-Claude Gakosso, s'est félicité de ce que « la relation entre la Chine et le Congo a été portée au niveau du partenariat stratégique global ».

Le chef de la diplomatie congolaise a expliqué que « dorénavant la coopération sino-congolaise concernera tous les secteurs d’activités ». « Le Congo est devenu un pays pilote en matière de coopération avec la Chine », a dit le ministre, précisant qu’il n'y en a que quatre sur le continent africain à savoir, la Tanzanie, le Kenya, l’Éthiopie et le Congo.

Pour ce qui est du Congo, les deux parties ont procédé, au cours de cette visite, à la signature de 11 accords pour témoigner de l’excellence des relations bilatérales. Le ministre s’est appesanti sur quelques-uns de ces accords, dont celui portant sur la mise en œuvre de la première zone économique du Congo, celle de Pointe-Noire, et celui qui envisage la possibilité de transaction financière avec la monnaie chinoise, le yuan.

Il y a aussi entre autres accords, celui portant sur le rachat de la dette de l’État congolais aux entreprises chinoises ; l’accord-cadre sur le développement de la coopération entre la Commission nationale chinoise de développement et de réformes et, le ministère en charge des Grands travaux du Congo y compris le Mémorandum d’entente et de coopération entre les deux ministères en charge de l’agriculture. S’y ajoute, l’accord d’un don de 200 millions de yuans.

Grâce au raffermissement de la coopération bilatérale, la Chine procédera à la  reconstruction du port minéralier de Pointe-Noire dans le cadre de la mise en œuvre de cette zone économique. Notons en outre la modernisation du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO), ainsi que l’augmentation du nombre de bourses accordées aux jeunes congolais qui passe de 230 à 300 chaque année.

Bertrand BOUKAKA