Le Congo n’a plus d’ambassadeur en France. De quoi étonner plus d’un observateur au regard de l’importance de la place de Paris dans la diplomatie congolaise et internationale. Est-ce le signe d'un désintérêt ou d'une crispation ? Est-ce le signe d'un délitement supplémentaire des relations entre le Congo et la France ? Les questions fusent de partout au bord du fleuve Congo et surtout au bord de la Seine. Ce qui est sûr, c’est que les autorités françaises sont attachées à une coopération bilatérale constructive et tournée vers l’avenir avec le Congo (ex capitale de l’AEF).
Avec la formation du nouveau gouvernement Clément Mouamba, les rumeurs sur le nom du successeur d’Henri Lopès ont repris, et plusieurs candidats se voient ambassadeurs du Congo à Paris.
Selon la «Lettre du Continent», Rodolphe Adada, serait le grand favori. Sauf que le président Denis Sassou Nguesso, le maitre du temps et de l’horloge, n’a pas encore dit son dernier mot.
Edwige KISSINGER