La représentante de l’Union européenne au Congo désormais ''indésirable''

La représentante de l’Union européenne en République du Congo est sous le coup d’une note verbale du ministère congolais des Affaires étrangères, demandant son départ pour conduite en inadéquation avec son statut de diplomate.

« Arrogante et méprisante du Congo et de ses dirigeants, Saskia de Lang, ambassadeur de l’Union européenne ne mérite plus notre considération », a confié un diplomate congolais en réaction à ce que certains journaux ont qualifié de « guerre diplomatique. »

La même source ajoute que depuis quelques jours, le gouvernement congolais a engagé une démarche auprès de l’Union européenne pour solliciter le rappel de sa Cheffe de mission en République du Congo.

L’Union européenne reconnaît que l’institution a été régulièrement saisie par le ministère des Affaires étrangères du Congo. «…Le gouvernement de la République du Congo a observé de la part de Madame Saskia De Lang, un activisme contraire à l’esprit et à la lettre de la Convention de Vienne qui régit les relations diplomatiques entre les États »,peut-on lire sur cette note verbale.

Pour motiver son intention, le gouvernement congolais a énuméré quelques faits et gestes qu’il reproche à la diplomate européenne.

L'incident survenu le 14 mai dernier aura été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

On retiendra au terme de cette énumération des faits, que « Madame de Lang a perdu toute crédibilité pour poursuivre son mandat en république du Congo. » En d’autres termes, « ce rappel de Madame De Lang » suppose pour l’Union européenne la désignation d’un autre Chef de Mission.

S’adressant au corps diplomatique accrédité au Congo, le chef de la diplomatie congolaise, Jean-Claude Gakosso, a réaffirmé « la volonté renouvelée du Gouvernement congolais de renforcer ses relations de coopération avec  tous ses partenaires, sans exclusive, sans jamais déroger ni à l’esprit ni à la lettre des Conventions de Vienne qui régissent les relations diplomatiques et consulaires entre les États et qui sont aujourd’hui la Bible des Diplomates à travers le monde.»

Bertrand BOUKAKA