L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (l’UPADS/opposition modérée) accélère le rythme des préparatifs en perspective de son congrès. Lors de la 2e réunion, Joseph Boussou Diangou, le président de la commission préparatoire du congrès du parti crée par le Professeur Pascal Lissouba, a appelé les membres de cette commission à une réflexion pour doter le prochain congrès des documents de qualité.
« Les débats que nous allons engager doivent nous permettre d’aboutir à des conclusions bénéfiques pour l’avenir du parti. Ce travail est un travail de réflexion initié par les sous-comités, je suis persuadé que les solutions proposées ont pris en compte l’évolution du temps, les mutations de l’espace politique », a déclaré Joseph Adam Boussou Diangou.
« Au regard de la portée de texte en examen au cours de cette session, j’attire l’attention de tous sur la confidentialité de notre future organisation, notre stratégie politique ne doit pas être à la partie des vendeurs divisions dans les réseaux sociaux », a-t-il ajouté.
Joseph Adam Boussou Diangou promet de s’attacher à mieux informer, sensibiliser, former, mobiliser et organiser l’ensemble des énergies du parti et les divers segments sociaux à l’intérieur comme à travers la diaspora, pour contribuer plus rapidement et plus efficacement à la renommée de l’Upads.
Le congrès de l’UPADS est attendu par les militants qui depuis quelques années, exigent une clarification de la ligne du parti de Pascal Lissouba.
Pascal Tsaty-Mabiala fut élu premier secrétaire de l’U.pa.d.s, lors du congrès unitaire extraordinaire tenu du 7 au 9 juin 2013, au Palais des congrès de Brazzaville, pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois, suivant les textes fondamentaux du parti fondé par le prof Pascal Lissouba. Ce qui suppose qu’en mai ou juin 2017, l’U.pa.d.s allait tenir un congrès, pour renouveler ses instances dirigeantes nationales. Puis, un autre en avril ou mai 2021.
Or, depuis le congrès de 2013, le secrétariat national de l’U.pa.d.s n’a plus penser convoquer de congrès jusqu’à ce jour.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
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