Congo - Coopération : Les BRICS+ doivent s’ouvrir et s’étendre au Continent africain

A l’occasion de la fin de mandat du Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine à la présidence des BRICS+, la Maison Russe a organisé, le 20 décembre 2024 à Brazzaville, une conférence-débat intitulée : « BRICS : défis et perspectives de son élargissement ». Le docteur Ernest Tchiloemba Tchitembo, les professeurs Abira Galebaye et Yvon-Pierre Ndongo-Ibara, chacun à travers l’exposé de son sous-thème, ont invoqué le but, l'objectif puis les perspectives des BRICS+. L’opportunité du choix fondamental de cette thématique.

Sur initiative de Mme Fakhrutdinova, directrice générale de la Maison Russe, cette conférence-débat, conjointement à la fin de mandat de Vladimir Poutine, Président de la Fédération de Russie à la tête des BRICS (Brésil-Russie-Inde-Chine et Afrique du Sud). Cette organisation politique et économique qui regroupe, parmi elle, les pays émergents, est une aubaine pour l’épanouissement du continent africain.

En effet, le concept BRICS+ qui est un regroupement des pays, veut de son élargissement aux autres pays d’Afrique. Il est plus que nécessaires que d’autres Etats, en l’occurrence, ceux d’Afrique, qui croupissent toujours de nos jours à la domination néocoloniale des puissances occidentale.

Les trois conférenciers ont appelé à la responsabilité des dirigeants de nos pays sous-développé, à plus de pragmatisme et de détermination sur la gouvernance et la coopération bilatérale et/ou multilatérale.

Le docteur Ernest Tchiloemba Tchitembi a exposé sur le sous-thème de : « Les BRICS et les États africains : unis dans la construction d'un monde multipolaire plus juste ».

Pour l’exposant, les pays africains doivent intégrer la vision des BRICS question de sortir de la servitude des anciens colonisateurs. Car les BRICS veulent établir un nouvel ordre mondial plus juste et égalitaire.  

Le professeur Abira Galebaye « Les défis des BRICS + dans l'ordre mondial » et le professeur Yvon-Pierre Ndongo-Ibara, quant à lui, s’est appesanti sur « BRICS : la co-construction d'un monde plus humain ».

En effet, à cette occasion, il a été question de montrer simplement l'impact des BRICS+, à travers le monde, notamment les États africains.  Les Etats africains doivent être unis dans la construction d'un monde multipolaire. Etant donné que depuis la fin de la deuxième guerre mondiale en 1945, le monde était toujours bipolaire.  Il est question de brisé ses considérations partisanes.

Les pays africains doivent intégrer la vision des BRICS+, question de sortir de la servitude des anciens colonisateurs. Car les BRICS+ veulent établir un nouvel ordre mondial plus juste et égalitaire. Au regard des discussions réalisées, il convient de remettre en question l'hégémonie qui caractérise les puissances occidentales, à savoir les États-Unis disposant la domination à l'aide d'une influence commerce mondial.

L’acronyme BRICS désigne initialement le rapprochement de quatre pays aux vastes territoires, à savoir : le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, auxquels s’ajoute le géant africain, l’Afrique du Sud. Ensuite, les BRICS+ constituent cette extension aux autres pays émergeants et africains.

Par ailleurs, les BRICS+ sont un regroupe géopolitique regroupant dix pays du ‘’’Sud global’’ notamment des grands émergents (Brésil, Chine, Inde), des puissances régionales (Afrique du Sud, Egypte, Iran, Russie), des pétromonarchies (Arabie Saoudite, Emirats arabes unis) ou des pays précaires à forte croissance économique (Ethiopie).

C’est une conférence diplomatique à part entière, donnant lieu à un sommet par an

Mettre en scène le poids économique et politique, en particulier au regard d’autres états ou groupes d’Etats comme les USA ou l’Union européenne. Le 1er janvier 2024, le groupe s’est élargi à 5 nouveaux membres (BRICS+, ce qui représente un basculement important dans son histoire : Arabie Saoudite, Egypte, Emirats arabes unis, Ethiopie et Iran. Cela porte le nombre de 5 à 10.

Pour rappel, la Maison Russe, anciennement centre culture Russe est un espace d’échanges intellectuels et culturels. Il promeut ainsi la langue russe et permet des échanges et partages significatif entre intellectuels de l’intelligentsia russo-congolaise.

Depuis la venue de la nouvelle directrice général, Maria Fakhrutdinova, ce lieu devient un véritable pôle d’attraction des activités socioculturelles, littéraires et musicales.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo Brazzaville