Nkosazana Dlamini-Zuma : un petit tour et puis s'en va

Nkosazana Dlamini-Zuma ne briguera pas de second mandat selon la déclaration faite le 1er avril par son porte-parole, Jacob Enoh Eben. La succession à la présidence de la Commission de l’Union Africaine est désormais ouverte. 

Le dépôt des candidatures a été clôturé le 31 mars à minuit. Selon Jacob Enoh Eben, porte-parole de la présidente, « Nkosazana Dlamini-Zuma n’a pas présenté de candidature ».

La première femme à accéder à ce poste a donc décidé d’abandonner et de s’en tenir au mandat unique de quatre ans passé à la tête de cette instance africaine.

Aucune raison n’a officiellement été évoquée à ce départ annoncé. Néanmoins, on soupçonne Nkosazana Dlamini-Zuma de vouloir prendre la tête de l’ANC (African National Congress), le parti au pouvoir en Afrique du Sud, puis le cas échéant, succéder à son ex-mari, Jacob Zuma, l’actuel président.

En attendant la mi-avril pour la publication de la liste des candidats retenus pour la présidence de l’UA, une rude lutte s’est engagée entre les régions septentrionale et australe de l’Afrique pour cette succession.

Parmi les possibles successeurs, le nom du ministre algérien des Affaires étrangères et ancien Commissaire de l’UA pour la Paix et la Sécurité, Ramtane Lamamra, a longtemps circulé. Mais les pays de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) sont déterminés à conserver la présidence de la Commission et ont avancé le nom de la ministre des Affaires étrangères du Botswana, Pelonomi Venson-Moitoi.

Pour l’heure, la succession de Nkosazana Dlamini-Zuma ne sera connue qu’en juillet prochain à Kigali au Rwanda, lors du prochain sommet de l’UA.

Arielle KAMBISSY