Côte d'Ivoire-Burkina Faso : l'affaire des écoutes en passe d'être aplanie

Signe du réchauffement du climat entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, après "l'affaire des écoutes", Salif Diallo, le président du Parlement burkinabè, a été reçu mardi à Abidjan par le président Alassane Ouattara.

Changement de météo dans les relations ivoiro-burkinabè. L’orage qui avait assombri les rapports entre les deux pays suite à l’implication supposée de personnalités ivoiriennes dans la tentative de coup d’État de septembre 2015 à Ouagadougou, semble se dissiper.

Mardi 31 mai, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a dépêché à Abidjan auprès de son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, une délégation de haut niveau composée entre autres de Salif Diallo, le président de l’Assemblée nationale, Simon Compaoré son ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, et Alpha Barry, son chef de la diplomatie.

Le chef de l’État ivoirien s’était quant à lui entouré de sa garde rapprochée, composée d’Amadou Gon Coulibaly, ministre d’État secrétaire général de la présidence, Marcel Amon Tanoh, ministre directeur de cabinet, Hamed Bakayoko, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Albert Toikeusse Mabri, ministre des Affaires étrangères, et Ally Coulibaly, ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’étranger.

Un absent tout de même à cette grand-messe diplomatique, Guillaume Sorro Kigbafori le président de l'assemblée nationale ivoirienne, l'homme par qui le scandale serait arrivé.

Bertrand BOUKAKA