Le Congo vit au rythme de restrictions budgétaires

Depuis la chute du baril de pétrole, le Congo-Brazzaville vit au rythme de restrictions budgétaires. Le taux de croissance s’est situé en dessous de la barre des 2% en 2016 contre 2,3% l’année précédente, selon les prévisions du Fonds monétaire internationale (FMI).

Le Congo a réduit son budget de 10% en 2016. Une situation qui n’est pas sans incidence sur le bon fonctionnement des chancelleries congolaises à l’étranger. Brazzaville a déjà rappelé 16 ambassadeurs.

«Nous travaillons sur une nouvelle carte diplomatique du Congo. En tenant compte des charges financières et de la qualité des rapports avec le pays hôte, certaines ambassades vont être maintenues ou fermées et certains ambassadeurs rappelés. S’ils remplissent les critères, ils pourront être redéployés ailleurs », selon Francis Wabout, directeur de l’information au ministère congolais des Affaires étrangères.

D’après nos informations, certaines ambassades du Congo-Brazzaville, à l’instar de celles installées au Japon ou en Suède, pourraient être rayées de cette nouvelle carte diplomatique. La crise économique est passée par là.

Le 31 décembre dernier, lors de son discours des vœux de nouvel an à la nation congolaise, le président congolais, Denis Sassou Nguesso a déclaré : «la situation économique et financière de notre pays sera assurément plus rude en 2017 qu’elle ne l’a été en 2016. 2017 sera, de ce fait, l’année de la rigueur et de la vérité ».

Germaine Mapanga