5ème édition de Festi’Brazza : la culture en mode déconfinée à Brazzaville ce vendredi

Avec le confinement, la culture a été contrainte d’hiberner au Congo-Brazzaville. Impossible d’assister à un spectacle ou d’écouter un concert. Combien d’entre nous ont rêvé de pousser les portes d’un espace culturel lorsque cela nous était interdit ? Avouez-le, cela vous a manqué. Après donc une année d’absence imposée par la pandémie de covid-19, le Festi’Brazza revient en force cette année avec la tenue de sa 5ème édition ce vendredi 30 juillet 2021 à la préfecture de Brazzaville.

Au menu de ce grand rendez-vous du donner et du recevoir, prônant la mixité sous toutes ses formes, débats, chant, humour et danse, selon Magloire Sitou, fondateur de l’AKE (l’Association kirikou événement) et promoteur de cet événement culturel.

Depuis 2014, le festival s’emploie à réunir la jeunesse et à lui donner la parole pour qu’elle donne son opinion sur des sujets qui la préoccupent. La 5ème édition du Festi’Brazza prévoit donc deux conférences débats surs les thèmes « Covid-19 : Comment avons-nous réinventé le quotidien » et « Qu’est-ce être Africain au 21e siècle ? ».

Outre ces moments d’échanges, le festival prévoit également plusieurs activités autour du chant, de la danse hip-hop et traditionnelle, de l’humour et de la mode.

Festi’Brazza aura pour marraine l’artiste-musicienne italo-congolaise Lesly Felma.

Kénio le "loveur" espagnol, Armée street, Bel ange, Holligan et Young Black sont, par ailleurs, les artistes qui vont agrémenter cette journée culturelle dont l’accès au public est gratuit dans la limite des places disponibles.

Au Congo-Brazzaville, la création artistique est multiple. Elle est aussi source d’emplois et de revenus. En mettant l’objet culturel sous cloche, ceux qui le font vivre ont vu leurs salaires dégringoler.

Quel que soit leur manière de créer, les artistes ont besoin d’un auditoire palpable, visible pour jouer. Pour eux, chaque représentation, chant, danse est unique…

La scène de demain est donc vouée à se réinventer, en tout ou partie, pour que nous tous prenions plaisir à nous retrouver sans craindre qu’un virus vienne à nouveau tout stopper.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville