Pour sa première édition, c’est Denis Malanda, l’un des meilleurs chroniqueurs de la musique congolaise et Maître de cérémonie, qui a été désigné le congolais de la diaspora de l’année 2020, par les Echos du Congo-Brazzaville.
Si les saveurs procurent des étoiles aux destinations, la musique leur donne du rythme, un style, voire une personnalité. Et Denis Malanda, passionné de musique, porte – volontairement ou non – à Paris en France, le chapeau d’ambassadeur pour son pays d’origine, le Congo-Brazzaville.
Aux manettes de plusieurs émissions culturelles sur Youtube : « L’Oreille de Denis », « Les Artistes inoubliables », « La voix des écrivains », « Une chanson un souvenir »…, cette campagne marketing a permis au Congo d’être sous les projecteurs.
Ces émissions visionnées par plusieurs internautes à travers le monde, ont suscité un intérêt hors du commun pour la musique d’emblée pour la culture congolaise.
La musique, on le rappelle, joue un rôle très important dans les relations internationales. Avec sa force énorme d’émouvoir collectivement les masses, elle a présenté dans l’histoire de l’humanité une fonction de représentation des nations, incarnant les identités nationales ou réaffirmant l’indépendance ou le prestige de certains pays.
D’ailleurs, la musique a été aussi instrumentalisée pour montrer la force et l’influence des grandes puissances pendant les périodes de paix, ainsi que dans les Guerres.
Les Etats comme le Congo-Brazzaville, conscients de ce pouvoir de la musique, l’ont intégrée assez tôt dans les pratiques diplomatiques.
Mais, ce qui est important aujourd’hui, c’est l'universalité de cette musique dans ses fonctions d’ouverture et de rapprochement.
Et l’inamovible Denis Malanda, conscient que sans la musique, la vie serait une erreur, pour paraphraser Nietzsche, travaille dans ce sens, pour faire connaître la culture congolaise, loin des frontières nationales.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
