Congo - Médias: Le célèbre chroniqueur culturel et sportif congolais Djo Pambou est bien vivant !

Il était déjà admis à la retraite, pourtant Djo Pambou n'a pas perdu de sa superbe devant le micro qu'il n'avait jamais quitté. L'homme qui a toujours distillé de la bonne humeur à travers sa phrase-culte « zola munu mu zola ngué », autrement dit : « aimons-nous de façon réciproque », serait mort ce vendredi. Une rumeur, encore une démentie par l'intéressé, joint au téléphone par un proche.

« Doyen Djo Pambou bonsoir, c’est Donald – Ah papa, je sais que tu m’appelles pour ça. Tu es au moins la dixième personne. Le bon Dieu me garde encore… »

Ainsi s’est exprimé Djo Pambou, démentant lui-même sa propre mort, comme pour tordre le cou à la rumeur.

Cette fausse nouvelle aura mesuré combien Djo Pambou est resté célèbre dans le cœur des congolais. Soudain, beaucoup se sont souvenus de lui.

Ce chroniqueur culturel et sportif comptait parmi les voix essentielles de Radio Congo. Celui qui a marqué la radio de son empreinte avant d’être admis à la retraite avait su rebondir à Pointe-Noire où il continu d'animer les émissions musicales ou culturelles à "MCRTV-Ponton FM".

De Djo Pambou, on a en mémoire l'émission « Samedi na Brazza » créée par lui et qui depuis, n'a pas quitté la grille des programmes de Radio-Congo.

Djo Pambou, c'est aussi cette retransmission haletante des derby sportifs en direct, avec talent et un zeste de prémonition sur l'issue de la rencontre, au regard des forces en présence, et de leur prestation sur le terrain. La justesse de ses analyses lui faisait s'écrier : « mu zonza ka munu », « je l'avais prédit ».

En duo avec son alter-ego Jean Atarabounou, Djo Pambou a su transmettre la ferveur sportive auprès de nombreux supporteurs mais aussi susciter l'émulation auprès des sportifs.

Militaire de formation, Djo Pambou a su se reconvertir dans la radio, métier par lequel il a bâti sa notoriété.

Longue vie cher confrère, longue vie ya Djo !

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville