Les anciens élèves du lycée de Mossendjo (sud) surnommé dans les années 90, de « Village Abandonné » par son premier proviseur Pierre Djestone Nkou, étaient autour de leur président Valentin Ngot Mahene, dimanche, au domicile de leur trésorière Rose Nzila à Brazzaville, pour dresser un bilan global des activités de leur mutuelle.
Des thèmes de réflexion bien précis ont été proposés aux AEVA (Anciens Elèves du Village Abandonné), comme la recherche de financement au profit du lycée de Mossendjo, la deuxième ville du département du Niari (sud).
Comme pour s’arrimer au principe selon lequel, la répétition étant la mère des sciences, le président de cette mutuelle, Valentin Ngot Mahene, a une fois de plus profité de cette rencontre, pour exhorter enfin, tous ceux qui sont passés par ce grand temple du savoir dans le Niari, à contribuer, dans la mesure du possible, au développement de cet établissement scolaire qui a formé plusieurs cadres de nos jours.
Depuis plusieurs années, la vétusté des bâtiments est l’une des nombreuses difficultés auxquelles les responsables du lycée de Mossendjo sont confrontées. A cela, s’ajoute un manque de professeurs.
Les salles de classe sont dans un état de délabrement très poussé. Le manque des toilettes est l’autre constat peu reluisant de cet établissement scolaire, sans oublier le manque des fournitures de bureau.
La mutuelle des anciens élèves du lycée des trois glorieuses de Mossendjo dont les objectifs sont entre autres, l'entraide entre les membres, l'assistance pour le bon fonctionnement de leur ancien établissement scolaire, a été créée en 2018.
Vivement que le lycée de Mossendjo puisse rapidement apprécier les actes ou les fruits d'une mutuelle, composée essentiellement de ses anciens élèves dynamiques, doués, déterminés et prêts à relever les nombreux défis de ce grand temple du savoir.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
