L'axe routier Dolisie-Kimongo : le moteur tourne mais la route est cabossée

Comme d’autres grandes artères du pays, le tronçon routier Dolisie-Kimongo dans le Niari (sud) se trouve désormais dans un état de délabrement très avancé.

Pourtant, cette route mène directement vers plusieurs localités, quelques villages du département du Niari. Nids de poule, flaques d’eau et grands trous, certains de 3 mètres de diamètre jonchent cette route. Ce qui met les habitants de cette partie du département du Niari dans une situation d’enclavement.

La population doit donc parcourir des kilomètres à pieds pour aller d’un coin à un autre de cette route devenue quasiment une piste d’éléphant.

Selon certains usagers de cette chaussée, le vieillissement routier serait parmi la cause première de cette dégradation. Les conducteurs évitent désormais d’emprunter ce tronçon d’environ 50 km.

Cela fait environ une dizaine d'années que le réseau routier du Niari se dégrade, devenant un vaste champ de nids-de-poule, de fissures et de crevasses. Une situation dangereuse pour les usagers de la route.

Plutôt que de se focaliser sur la vitesse pour tenter désespérément de faire baisser la mortalité sur nos routes, nos dirigeants devraient peut-être s'attaquer à la remise en état de nos routes ? C'est vrai que cela ne rapporte pas d'argent mais cela peut épargner des vies.

Récemment, le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, attendu dans le Niari le 22 janvier prochain, répondant aux vœux des forces vives de la nation et des corps constitués nationaux à Brazzaville, a réitéré sa volonté et sa détermination, en dépit de la crise financière, à construire davantage des infrastructures routières pour non seulement désenclaver le pays afin de le placer sur la voie de la modernisation et du progrès, mais aussi pour assurer l’unité physique du territoire national afin que l’horizon, pour chaque Congolaise et chaque Congolais, ne se limite pas au seul prisme de leur lieu de résidence.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville