Sécurité routière - Guide du conducteur : La préparation de mes déplacements (1)

Suite au nombre chaque jour croissant des accidents de la route qui dans la plupart des cas, impliquent la responsabilité du conducteur, nous avons jugé utile de rappeler aux uns et aux autres, ces règles essentielles qui garantissent la sécurité sur les routes, que l’on a tendance à oublier, parfois avec la routine de la pratique.

Que vous utilisiez un véhicule de service, de fonction ou votre véhicule personnel, nous vous conseillons de consulter régulièrement cette page qui se veut un guide. Elle récapitule les consignes générales et permanentes que vous devez observer, tant dans votre intérêt, que dans celui de vos passagers et des autres usagers de la route.

Notre objectif est de développer durablement en chacun, un « véritable esprit de prévention routière », même s’il s’agit d’abord d’une prise de conscience individuelle, d’une démarche individuelle.

Chacun doit chercher à améliorer son comportement sur les routes, de façon à réduire significativement les risques, pour lui-même, mais également pour les autres.

La préparation de mes déplacements

Qu’il s’agisse d’une action de routine ou d’une action occasionnelle, il convient toujours de préparer son déplacement, en emmagasinant toutes les informations nécessaires sur la route que l’on s’apprête à prendre. (Météo, déviations, risques de bouchons, duret du trajet…)

Pour les trajets en campagne, il n’est pas superflu de demander des informations à ceux qui en reviennent. Cela permet de se préparer à d’éventuelles difficultés et à anticiper sur la façon de les aborder, enrichi en cela par ce que les autres ont enduré.

Avant de prendre la route, JE VÉRIFIE L’ÉTAT DE MON VÉHICULE :

- Les freins.

- L’état et la pression des pneumatiques.

- L’éclairage, même si l’on est sûr de ne faire son trajet que de jour car une panne ou un évènement impromptu peut vous conduire à rouler de nuit.

- La propreté des surfaces vitrées, des feux. Une vitre sale réduit la visibilité et donc la capacité à anticiper face au danger, avant que les yeux ne se soient vraiment accommodés. Les feux sales éclairent moins. On ne voit pas bien et on est moins vu par ceux qui arrivent derrière. Un seul feu avant fonctionne et vous devenez un cyclomoteur pour le véhicule venant en face qui pourra prendre toute sa place, sans serrer sur sa droite. Collision frontale assurée, surtout s’il roule vite. Le temps de s’apercevoir de la méprise, il est trop tard.

- Les balais d’essuie-glaces. Des balais défectueux n’évacuent pas convenablement les eaux, surtout en cas de grande pluie, ou laissent des traces sur le barre-brise. Cela réduit la visibilité et donc la capacité à anticiper face au danger, avant que les yeux ne se soient vraiment accommodés.

- Je vérifie les niveaux des différents liquides. Aucun n’est plus ou moins important que l’autre. Assurez-vous de leur remplissage optimum, pour ne pas encourir de risque, surtout en rase-campagne.

- Je respecte les pressions de gonflage prescrites.

- Je n’encombre pas l’habitacle, tableau de bord et la plage arrière. Tout objet isolé peut se transformer en projectile à l’intérieur d’un véhicule, en cas de freinage brusque, surtout si la vitesse est élevée. Pour exemple, un parapluie peut trancher net le cou d’un jeune enfant. Une boîte de lait moyenne peut assommer et tuer sur le coup un adulte qui ne meurt pas suite au coup de frein, mais par l’effet des objets se trouvant dans le véhicule, dont le poids aura décuplé du fait de l’énergie cinétique, cette énergie que possède un corps du fait de son mouvement. La pratique d’encombrer la plage arrière d’objets est courante dans les véhicules personnels.

Prochainement : L’installation à mon poste de conduite (2)

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville