7 ans après les explosions de Mpila, les sinistrés vivent toujours dans des conditions difficiles

Ce lundi 4 mars 2019 marque le septième anniversaire des explosions d’un dépôt d’armes et de munitions de l’armée congolaise à Mpila, un quartier Est de Brazzaville. Le drame avait fait officiellement au moins 282 morts, plus de 2 300 blessés et plus de 17 000 sans-abri qui vivent toujours dans des conditions difficiles et demandent aux autorités de reconstruire leurs maisons.

Elles sont un peu plus de 130.000 familles vivant entre précarité et oisiveté, depuis la destruction de leurs maisons ainsi que la perte de tous leurs biens, depuis le drame du 4 mars 2012.

Sept ans après, les sinistrés du quartier Mpila, continuent à revendiquer la reconstruction de leurs habitations soufflées par les explosions d'un dépôt d'armes et de munitions de l'armée.

Tous les sites qui ont accueilli les sans-abri de Mpila ont été fermés. Tous n'ont toujours pas été relogés.

Ils se plaignent et appellent l'Etat à prendre ses responsabilités même s'il a relogé quelques centaines d'autres sinistrés dans la banlieue nord de Brazzaville.

Plus de 1000 appartements luxueux et modernes ont été construits sur le site de l’ancienne caserne de Mpila. Avant de les mettre en vente, le gouvernement entend d’abord reloger quelques familles sinistrées du drame du 4 mars 2012 dont les maisons ne sont pas encore reconstruites.

Edwige KISSINGER / Les Echos du Congo Brazzaville