Eric Dupond-Moretti, avocat pénaliste français, réputé pour le nombre d'acquittements qu'il a obtenus sur le territoire français, ne figurera finalement pas parmi les conseils de la République du Congo lors du procès de l’ancien chef d’état-major, Jean-Marie Michel Mokoko, candidat malheureux à la présidentielle du 20 mars 2016.
Ce saint-cyrien est poursuivi pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat ».
Les secrets de cette affaire ne seront pas connus avant le 20 avril prochain, car le dossier Mokoko ne fait pas partie des affaires à traiter à la première session criminelle de la Cour d’appel de Brazzaville ouverte le 29 mars dernier.
Cette session concerne uniquement les délits de droit commun : viols, meurtres, destruction des biens, menaces de mort...
Jack MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville