Les anciens élèves du lycée de Mossendjo (sud) surnommé dans les années 90, de « village abandonné » par son premier proviseur Pierre Djestone Nkou, ont créé une association dont les objectifs sont entre autres, l'entraide entre les membres, l'assistance pour le bon fonctionnement de leur ancien établissement scolaire.
Son président Valentin Ngot prévoit que prochainement plusieurs anciens élèves du lycée de Mossendjo pourraient pousser les portes de l’association. « Le bouche à oreille est en train de se lancer », a-t-il observé.
Une réunion de l’association est d’ailleurs prévue le dimanche 18 mars prochain à 16 heures, au cercle recréé de Brazzaville, pour dresser un bilan global des activités et exhorter enfin, tous ceux qui sont passés par « Le village abandonné », à contribuer, dans la mesure du possible, au bon fonctionnement de cet établissement scolaire qui a formé plusieurs cadres dont l’actuel maire de la ville, Erick Valtazar Ngouloubi.
Des thèmes de réflexion bien précis seront proposés aux participants, comme par exemple, la dotation des fournitures scolaires aux meilleurs élèves du lycée de la ville de Mossendjo dont on attribue d’ordinaire à Louis Antoine Mizon la « découverte » en 1883.
Un Livre Blanc sera signé pour établir une feuille de route rassemblant les propositions émises durant cette réunion exceptionnelle présidée par Valentin Ngot.
Depuis plusieurs années, la vétusté des bâtiments est l’une des nombreuses difficultés auxquelles les responsables du lycée de Mossendjo sont confrontées. A cela, s’ajoute un manque de professeurs de Philosophie et de Mathématiques de la seconde en terminale. Les salles de classe sont dans un état de délabrement très poussé. Le manque des toilettes est l’autre constat peu reluisant de cet établissement scolaire.
JJS / Les Echos du Congo Brazzaville
