Le ministre de la communication et des médias, porte parole du gouvernement Thierry Moungala a réuni à Brazzaville, les responsables et le personnel de la Télévision nationale du Congo. La rencontre a tourné autour des objectifs à atteindre pour l'année en cours.
Outre sa desserte nationale, Télé-Congo est devenue une vitrine pour le Congo, depuis qu'elle est disponible sur satellite et donc captée à travers le monde.
Logés dans le « bouquet africain », les programmes de Télé-Congo intègrent un ensemble continental compétitif, tant dans les thématiques abordées, la qualité du rendu, le professionnalisme des journalistes et autres animateurs que dans les technologies audiovisuelles utilisées. Un défi à relever au quotidien pour le prestataire congolais.
En réunissant le personnel de Télé-Congo par le ministre, plus d'un observateur s'est souvenu de la dynamique née du colloque sur les programmes de la Télévision congolaise, tenu en novembre 2015, dont les fleurs tardent à éclore.
Ce colloque avait impacté les principaux goulots d'étranglement qui minent la qualité des performances de Télé-Congo. L’inadaptation de la grille de programmes aux exigences du public actuel en fonction des missions classiques d’une chaîne de télévision à savoir Informer, éduquer et divertir.
Un enjeu de taille auquel télé Congo devait faire face, car le constat fait auprès des téléspectateurs démontrait que les émissions diffusées sont loin de satisfaire leurs attentes.
Les maux ainsi identifiés, le diagnostic posé, restait à y apporter les thérapeutiques appropriées.
Pour le ministre de tutelle Thierry Lezin Moungalla, ce colloque était l’aboutissement de la série d’entretiens qu’il avait eus avec les agents et les partenaires de télé Congo, depuis son arrivée à tête de ce ministère. Entretiens à travers lesquels, il avait récolté des avis, suggestions et conseils pour redorer le blason de la chaîne nationale en ce qui concerne le contenu de ses programmes.
Pourtant, un an après, à quelques exceptions près, l'avant colloque ressemble à s'y méprendre à l'après colloque. Et la modicité des crédits du fait de la chute des cours du pétrole n'est pas pour arranger les choses.
Habitué à gérer le quotidien ou l'urgence plutôt que le long terme dans la fourniture des programmes télévisuels, en cette année 2017, les législatives et autres activités inscrites ou non encore inscrites sur le calendrier prendront une fois de plus le pas sur le réel investissement qu'attendent les téléspectateurs, pour que Télé-Congo leur appartienne et satisfasse leurs attentes.
Bertrand BOUKAKA
