Congo – Séminaire : Des journalistes des radios locales ont bénéficié d’une formation sur la sécurité alimentaire, la nutrition et la santé sexuelle

Le ministre de la Communication et des Médias, Thierry Moungalla a clôturé, le 20 décembre 2025 à l’hôtel Elbo Suite à Brazzaville, le séminaire organisé par l’UNESCO (Organisation des nations-unies pour l'Education, la Science et la Culture) , en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM), à l’intention des journalistes des radios locales venus des départements du Congo, pour le renforcement des capacités sur la sécurité alimentaire, la nutrition et la santé sexuelle. En présence de la Représentante résident de l’UNESCO au Congo, Fatoumata Barry Marega et du Représentant-adjoint du PAM au Congo, du directeur de cabinet du ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement et des cadres du Ministère de tutelle et ceux de l’organisation onusienne.

Près de 35 journalistes venus de la Bouenza, de Brazzaville, de la Lékoumou, les Plateaux, de la Cuvette et la Likouala ont pris part à cette formation, en matière de sensibilisation à la nutrition, aux pratiques alimentaires. Cinq jours durant, des journalistes des différents départements du Congo ont pris part à un séminaire de renforcement des capacités en matière de sensibilisation à la nutrition, aux pratiques alimentaires saines, à la santé ainsi qu'au bien-être.

En effet, malgré les occupations et les préoccupations des uns et des autres, la participation à ce séminaire de formation a reçu l’approbation de la majorité. Ce qui témoigne l’importance accordée par la formation, levier indispensable d’une presse professionnelle, qualifiée, constamment attentive aux enjeux majeurs de notre société.

Lors de la clôture de ladite formation, les participants ont délivré un message de remerciement aux organisateurs et partenaires, lu par Ghislain Ayina : « Au terme de cette formation consacrée à la sécurité alimentaire, la nutrition et la santé sexuelle, nous, journalistes participants, tenons à exprimer notre profonde gratitude aux organisateurs, aux formateurs et à tous les partenaires qui ont rendu possible cette initiative », a-t-il déclaré.

« Durant ces cinq journées d'apprentissage et surtout aux riches échanges, nous avons renforcé nos connaissances et compétences sur des thématiques essentielles liées à l'alimentation, à la nutrition et à la sécurité alimentaire et aux infections sexuellement transmissibles. Cette formation nous a permis de mieux comprendre les enjeux, d'identifier des angles journalistiques pertinents, les accroches de nos papiers d'animation et de reportage, et d'améliorer les couvertures médiatiques au service des populations. La pratique sur le terrain, dans les marchés, autres lieux d'approvisionnement de produits alimentaires à droite à gauche, nous a permis de cerner l'origine des aliments et de développer des astuces pour aborder les consommateurs et les vendeurs généralement peu loquaces », a réaffirmé le porte-parole des participants.

« Nous prenons l'engagement en tant que professionnels des médias, de mettre à profit les acquis de cette formation pour informer, sensibiliser et contribuer au débat public sur les questions de nutrition et de sécurité alimentaire dans une approche responsable, éthique, basée sur des informations vérifiées », a-t-il témoigné.

Les participants au séminaire ont émis un souhait ardent que ce type d'initiatives se poursuivent et se renforcent, afin de consolider le rôle des médias comme acteurs clés du développement et du bien-être des communautés.

Madame Fatoumata a, pour sa part, remercié le Ministère, à travers son ministre, qui répond toujours présent, vis-à-vis des sollicitudes de l’UNESCO. « Qu'est-ce qu'il fallait mettre à l'intérieur et de vraiment contribuer au renforcement des capacités des journalistes dans tout ce qui touche au capital humain. Et je souhaiterais vous remercier pour cela ».

« C'est avec un sentiment de profonde satisfaction que je prends la parole aujourd'hui, à l'occasion de la clôture de cet atelier de formation, satisfaction de constater que la qualité des échanges, la richesse des contributions et l'engagement dont chacun d'entre vous a fait preuve tout au long de ces cinq jours, cet atelier s'inscrit dans le cadre du projet ’’Promotion de l'amélioration de la santé, de la nutrition et des pratiques alimentaires, ainsi que l'amélioration de l'alphabétisation’’, grâce au financement de notre partenaire, le PAM, que je remercie », a-t-elle indiqué.

Ce programme, mis en œuvre par le PAM et l'UNESCO en République du Congo, vise à relever les défis liés au faible accès à une alimentation scolaire équilibrée des apprenants, ainsi que la nécessité d'améliorer l'accès à une éducation inclusive de qualité.

« Vous avez bénéficié de ressources pédagogiques, de modules adaptés et d'un accompagnement technique. Je vous invite à en faire bon usage, car ces outils doivent devenir des instruments vivants au service de vos communautés. Leur valeur dépendra de votre capacité à les mettre en pratique et à les partager, les enrichir par vos expériences », a-t-elle lancé aux participants.

« Je voudrais souligner que cette première phase de la formation réunit les journalistes en provenance des départements de la Bouenza, de Brazzaville, la Lékoumou, les Plateaux, la Cuvette et la Likouala. Cette diversité géographique illustre la volonté de bâtir un réseau national de radios de proximité capable de porter la voie de l'éducation, de la santé, de la nutrition jusque dans les zones les plus éloignées », précisé Mme Fatoumata.

Par ailleurs, elle les a encouragés à maintenir cette dynamique collective, à poursuivre les échanges au-delà de cet atelier et à bâtir un réseau solide de journalistes engagés. « Comme dit l'adage, former un bon journaliste, c'est éclairer une communauté entière. De même, les radios de proximité sont bien plus que les instruments de diffusion. Elles sont des piliers de la cohésion sociale », a-t-elle rappelé.

« Une radio proche des populations est une école sans mur qui nourrit l'esprit autant que le corps », a-t-elle ajouté. Mesdames et messieurs, distingués invités, la majorité de la population congolaise est constituée d'enfants, de jeunes. Ils sont l'espoir et l'avenir de notre nation. Sans nutrition adéquate et sans santé préservée, l'éducation perd sa force. Un enfant bien nourri et en bonne santé est mieux préparé à apprendre à s'épanouir et à devenir un citoyen actif. C'est dans cet esprit que nous conjuguons nutrition, santé et éducation pour bâtir une société plus forte et plus solidaire », a souligné en substance Fatoumata Barry Marega.

Enfin, avant de clôturé la cérémonie, a indiqué le caractère important, utile de ce type de formation, puisque nous parlons de l'éducation de nos populations, de nos communautés et souvent à l'intérieur du pays où la présence médiatique moderne, classique est rare.

« Il faut noter que le thème choisi pour cette activité est très révélateur du rôle de proximité de la radio comme instrument d'éducation et de formation à la citoyenneté. C'est un média qui possède un certain nombre d'avantages, qui s'illustre d'ailleurs par l'ancienneté de ce média qui, a traversé le temps depuis son invention et qui, malgré les progrès de la technologie et notamment du numérique, continue, notamment dans nos pays, mais pas seulement, à être un outil de communication, de proximité utile, efficace et apprécié par les populations et les communautés. C'est un lieu de rencontre aussi, la radio, un lieu de rencontre entre des populations qui, s'ils n'étaient pas la magie de la radio et de la diffusion radiophonique n'auraient pas l'occasion de se rencontrer, d'échanger ou d'entendre d'autres conflits », a évoqué Thierry Moungalla.

Les journalistes, ont reçu chacun, une attestation de participation, signe de leur engagement et de leur détermination à la formation.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville