« Na dérédé, ni bâhu ! » autrement dit, « il n’y a pas d’erreur, c’est bien eux ». C’est par ces cris repris en cœur et félicitant les éléments de la DGSP, que les populations de Kingouari ont salué leur moment de délivrance, avec l’interpellation de trois chefs de gangs Kuluna qui faisaient régner la terreur dans leur quartier. Les hommes du général Serge Oboa y ont mené une opération plus que fructueuse mercredi après-midi, à la grande satisfaction des populations libérées du climat de terreur qui les hantait.
Depuis le lancement le 21 septembre dernier, de l’opération de traque et d’éradication des ‘’kuluna’’ et autres ‘’bébés noirs’’ qui naguère terrorisaient les paisibles citoyens, semant mort et désolation, les populations des quartiers non encore traités par la DGSP, ne cessent de crier leur impatience, d’attendre l’arrivée de ces troupes d’élite, porteuses d’espoir et de solution de quiétude et de paix retrouvées.
C’est le cas du quartier Kingouari qui continuait de vivre dans la hantise de trois bandits de grand chemin, des chefs de gang kuluna réputés pour leur cruauté.

Ceux qui avaient croisé leur chemin et ont survécu, gardent à jamais les souvenirs atroces de leur nuit de cauchemars.
Au regard des blessures infligées à leurs victimes qui ont miraculeusement survécu, tout indique l’intention de ces malfrats a toujours été de tuer.

Une dame sur laquelle s’acharnaient ces bandits, n’a eu la vie sauve que grâce à l’arrivée de quelques jeunes qui ont osé braver ces criminels, ne pouvant supporter de rester sans réaction, face aux cris d’agonie d’une femme qui appelait à l’aide.

Un autre jeune n’a eu la vie sauve que grâce à ses qualités athlétiques.
Après avoir été tailladé de tous les côtés, ses jambes quoique blessées, ont porté son dernier espoir de survie. Gravement blessé, mais en vie.

Les Kuluna qui semaient la terreur se mettaient souvent en scène sur les réseaux sociaux, comme pour narguer autant la force publique que les populations.
Pour les habitants de Kingouari, la date de mercredi 29 octobre sera à marquer d’une pierre blanche, comme celle de la libération.

La descente des hommes du général Serge Oboa a été saluée par l’euphorie d’une population avide de goûter enfin aux délices de la paix et de la tranquillité, tant les chefs de gang des kuluna qui les terrorisaient ont des noms tristement célèbres et dont la seule évocation suscitaient la peur.

Zolo Mbemba Fabrice alias Saolona, un congolais âgé de 23 ans célibataire père d'un enfant sans emploi, domicilié au 43, rue Alphonse Bitsindou à kingouari.
Ce chef de gang de l’écurie dite zone 32 kingouari, se revendiquait d’appartenance Arabe.

Responsable de plusieurs agressions, vols et actes de vandalisme qui avaient plongé le quartier dans l’insécurité, Zolo Mbemba Fabrice et plusieurs membres de son groupe ont été neutralisés et remis aux autorités compétentes, grâce à l’action rapide et coordonnée des forces de sécurité.
Un mois après le début de l’opération, les habitants constatent un changement radical dans leur quartier. La circulation est désormais libre et sécurisée, et les citoyens peuvent vaquer à leurs occupations sans crainte.
Cette opération est saluée par le peuple, qui exprime sa gratitude envers la DGSP pour avoir restauré la sécurité et la tranquillité dans leur vie quotidienne. Les témoignages recueillis sur place montrent que la DGSP a joué un rôle déterminant dans la restauration de la paix : « Nous pouvons enfin sortir librement, nos enfants peuvent aller à l’école sans peur. La DGSP a fait ce que nous attendions depuis longtemps », a confié un résident.

Outre la neutralisation des Kuluna, l’opération a égalment entraîné une quasi disparition des accidents de taxi-moto dans la zone. Ils étaient fréquents, en raison des poursuites et agressions des délinquants.
Cette amélioration de la sécurité routière contribue à relancer le commerce local et à redonner confiance aux usagers de la route, tout en protégeant les vies et les biens des habitants.
Pour sa part, la DGSP a salué la collaboration active de la population, dont les informations et signalements ont été essentiels pour localiser et déloger les bandes de délinquants. Cette synergie entre les habitants et les forces de sécurité constitue un modèle de participation citoyenne à la protection de l’espace public et renforce l’efficacité des interventions sur le terrain, en témoigne le cri de certification entonné par la foule à Kingouari: ''na dérédé, ni bahu'' autrement dit, ''il n'ya pas d'erreur, c'est bien eux''.

L’opération se poursuit jusqu’à ce qu’il n’y ait plus jamais d’agression dans le quartier Kingouari, réaffirmant l’engagement de la DGSP à protéger les citoyens et à garantir la sécurité dans tous les quartiers de Brazzaville.
Cette action démontre que la volonté, la coordination et l’action rapide des forces de l’ordre, conformément au Décret n°2025-390 du 18 septembre 2025, permettent de rétablir durablement la paix et la sécurité dans les communautés, dans un élan unanimement salué par le peuple. Celles-ci sont accueillies en libérateur par des foules de plus en plus denses qui voient en cette opération un gage de paix et de tranquillité.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
 
																																	 
																			 
 
       
       
       
       
       
       
       
       
      