Depuis un certain temps, nous assistons à un phénomène de retournements de vestes, une pratique constante, qui fait que la conviction et la constance sont reléguées au second plan, au profit de la transhumance, une quête perpétuelle des Paradis plus cléments.
En effet, nombreux de nos contemporains, ont fait du vagabondage politique, un terreau propice à leur essor, foulant aux pieds la notion de la constance et la fidélité des convictions, privilégiant de monter dans le premier train venu, rendant l'idéal volage et sans assurance.
À mon avis, un homme politique doit incarner une ligne, des convictions, et les assumer de bout en bout, quelles que soient les épreuves à endurer, et non être en quête des équilibres pour se situer en fonction des enjeux.
De nos jours, pratiquer trois ou quatre partis politiques, est devenu l'apanage du politicien Africain, donnant nettement l'impression que le champ politique n'a pas d'âme, il suffit de miroiter les mérites d'un édile, souvent ironiquement, pour être copté, et devenir même royaliste que le roi.
À ce genre de girouettes, l'écoute leur est donnée, souvent au détriment des hommes de conviction, qui partagent la pluie et le beau temps, peu importent les vicissitudes de la vie.
À l'heure où nous allons vers de nouveaux challenges, nombreux sont ces opportunistes, qui secouent le cocotier, et attendent la réaction attendues pour se repositionner de nouveau.
Si les effets sont néfastes, ils détaleront de nouveau, vers d'autres quêtes plus rassurantes.
Lorsqu'on connaît ces avatars, peut-on se tromper dans l'appréhension des enjeux ?
Et Lorsqu'on connaît les saints, on les honore, car, ils sont dignes de foi.
Brice Itoua, conseiller départemental et municipal de Pointe-Noire