Les obsèques de Guy Brice Parfait Kolelas auront lieu le vendredi 21 janvier au cimetière du Bourget en France. La décision a été prise à l’issue d’un conseil de famille.
Alors que le permis d’inhumer délivré par le Procureur de la République date du 26 mai 2021, après plusieurs ajournements sur fond de décisions judiciaires et de recours des différents ayant-droits qui ont retardé les obsèques huit mois durant, la décision d’inhumer Guy Brice Parfait Kolelas, intimée par l’ordonnance de référé du tribunal de Bobigny, résulte du conseil de famille tenu le samedi 15 janvier, tant en présentiel pour les parents de France, qu’en distanciel, pour ceux vivant hors de France.
Nathalie Kolelas la veuve, André Kiyindou, l’oncle paternel, Antoine Ntsimou, l’oncle maternel, la famille Kolelas, notamment les enfants, les frères et sœurs du défunt ainsi que la famille de la veuve, se sont tous accordés au cours de cette réunion, de laquelle il a été publié un communiqué faisant lieu de faire-part.
Tous ont refréné leurs ressentiments, interpellés par l’inquiétude de l’Institut médicolégal de Paris, sur l’urgence d’inhumer le corps qui se dégrade naturellement malgré les conditions de conservation. Un appel à la décence dû au corps humain. Une situation pour laquelle chacun culpabilise désormais.
Quoiqu’il en soit, vendredi, après la mise en bière et la levée de corps, au funérarium de l’institut médicolégal de Paris, Quai de la Rapée, le soldat Parfait Kolelas, celui de l’Armée du Salut s’entend, aura droit à un office religieux. Ensuite interviendra l’inhumation, au cimetière de Bobigny.
Par delà les protocoles sanitaires, de nombreux congolais disent vouloir accompagner cet ancien ministre de la République, député et leader politique à sa dernière demeure.
Face à cet afflux massif de personnes qui risques d’y converger, la préfecture de Bobigny ainsi que la mairie du Bourget ont requis le déploiement des unités de police, afin de maintenir l’ordre, mais surtout d’interpeller et de déférer les éventuels fauteurs de troubles, à cette cérémonie qui se veut avant tout familiale.
Dans la communauté congolaise de France, tous disent unanimes, telle dans une supplique d’adieu, « laissez-le reposer en paix ! »
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville