Congo : Denis Sassou N’Guesso a rendu hommage au candidat défunt Guy-Brice Parfait Kolélas

Le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso a rendu hommage, au cours de sa conférence de presse de victoire, au candidat défunt Guy-Brice Parfait Kolélas, qu’il « considérait comme son fils, malgré les divergences politiques ».

«Au moment où nous nous retrouvons au bout de cette marche, mes premières pensées vont vers Guy-Brice Parfait Kolélas qui a été appelé à Dieu. Là où il se trouve, il sait que je l’ai toujours considéré comme mon fils. Ses frères et ses sœurs le savent aussi », a déclaré Denis Sassou N’Guesso, réélu dès le premier tour à la tête du Congo-Brazzaville, avec 88,57% des voix, selon les résultats provisoires de la Commission électorale, annoncés mardi par le ministre de l'Intérieur.

« Il a lutté pour un idéal, il a poursuivi ce combat jusqu’au dernier souffle. Il n’y a pas de doute qu’il a toujours recherché le développement de ce pays et le bonheur de son peuple. Croyez-moi, au-delà des divergences politiques, peut-être même idéologiques, la perte de ce fils me bouleverse profondément », a-t-il ajouté.

Suite à l’ouverture d'une enquête, confiée à la section criminelle, sur la recherche des causes de la mort de l'opposant Guy Brice Parfait Kolelas, le corps du défunt a été autopsié le mardi 23 mars, à l’Institut médico-légal de Paris.

Selon les résultats de l’autopsie rendus publique par le procureur de la République près le tribunal judiciaire de Bobigny mercredi en début d’après-midi, Guy Brice Parfait Kolelas est décédé d’un diabète déséquilibré par le covid-19.

Les examens toxicologiques n’ont pas mis en évidence une substance nocive quelconque, ayant pu entraîner la mort.

Il est à noter que Guy Brice Parfait Kolelas qui souffrait du diabète, présentait des comorbidités qui le rendaient vulnérable face au covid-19.

Les conclusions de ce rapport éteignent de fait l’action judiciaire ouverte à cet effet. Aussi, l’autorité judiciaire a-t-elle décidé de restituer le corps du défunt à la famille, même si celui-ci se trouve toujours en dépôt à l’Institut médico-légal, au quai de la Rappée.

Jean-Jacques DOUNDA / les Echos du Congo-Brazzaville