Cinq candidats de l'opposition congolaise, André Okombi Salissa, Claudine Munari, Pascal Tsaty Mabiala, Guy Brice Parfait Kolélas et le général Jean-Marie Michel Mokoko qui ont signé cette semaine à Brazzaville, une charte pour se soutenir mutuellement, viennent de mettre en place un dispositif de sécurisation des résultats qui s’appuie sur leurs représentants et délégués à tous les niveaux de gestion du scrutin présidentiel, sous la supervision d’un comité technique composé de directeurs de campagne des candidats.
Les cinq candidats de l’opposition lancent aussi un vibrant appel à l’ONU, à l’UA, à la CEMAC, à l’UE, à l’OIF et à toutes les institutions internationales et ONG concernées par les questions électorales, afin de contribuer à la crédibilité du scrutin, à la sécurisation des résultats, et à la sauvegarde de la paix avant, pendant et après la présidentielle du 20 mars 2016.
Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a rappelé jeudi, lors d’un entretien avec son homologue congolais, Jean-Claude Gakosso, l’importance d’organiser des élections permettant une participation libre de tous les candidats au débat.
Pour le patron de la diplomatie belge, «la Belgique et l’Union européenne seront attentives à ces questions».
Aurélie ISSIMBA
