Congo - Gouvernement : Séance de questions orales au Sénat

Le gouvernement congolais conduit par son premier ministre Clément Mouamba sera face aux sénateurs, pour la Séance des questions orales, ce vendredi.

Dans les rapports entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, l'article 141 de la constitution stipule entre autre : « Le Premier Ministre et les autres membres du Gouvernement ont accès aux travaux de l'Assemblée nationale et du Sénat ainsi qu'à ceux de leurs commissions. Lorsqu'ils sont invités par l'une ou l'autre chambre du Parlement, le Premier Ministre et les autres membres du Gouvernement ont l'obligation d'assister aux séances de la chambre qui en a fait la demande et de fournir aux parlementaires toutes explications en rapport avec leurs activités. »

Ainsi, la séance qui s'ouvre à 15 heures et retransmise en direct à la radio et à la télévision nationales, sera un haut moment d'échanges, sous le regard des congolais qui à l'évidence seront édifiés sur les sujets se rapportant à la vie nationale.

Il va s'en dire que le contour des questions revêtira « l'air du temps » avec une nette propension aux sujets économiques et sécuritaires.

Aussi, les ministres Calixte Ganongo et Raymond Zéphirin Mboulou  pourront-ils concentrer l'essentiel des questions avec entre autres sujets, l'audit de la dette de l'État congolais vis-à-vis des opérateurs économiques du pays afin de pouvoir envisager son apurement, pour le ministre des finances, ou encore l'évolution du processus de paix de Kinkala, avec notamment la réouverture de tous les axes routiers du Pool au trafic civil, consacrant la libre circulation des personnes et des biens, sur lequel le ministre de l'intérieur ne manquera pas d'apporter la lumière.

Naturellement, dans son propos liminaire, le premier ministre Clément Mouamba aura préalablement dressé la cartographie de l'action de son gouvernement ainsi que les défis auxquels il s'attelle.

Ces débats au parlement ont depuis peu pris dans l'opinion un caractère tout particulier. Ils sont à la fois signe d'activisme parlementaire pour les élus, et d'émulation pour les ministres à l'évidence jugés sur pièce.

Tout cela consacre la bonne santé de la démocratie congolaise.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville