Congo : Thierry Moungalla condamne fermement l'agression des journalistes à Brazzaville

Le ministre congolais de la Communication et des Médias ainsi que porte-parole du gouvernement depuis le 10 août 2015, Thierry Lézin Moungalla a fermement condamné l'agression des journalistes lors de la conférence de presse des avocats de l'ex-ministre et opposant congolais, André Okombi Salissa, inculpé depuis près d'un an pour «atteinte à la sûreté de l'Etat ».

Pour le porte-parole du gouvernement congolais, «les avocats avaient prévenu la police de leur conférence de presse, l'incident n'aurait pas eu lieu».

Que cherchaient précisément les hommes armés qui ont empêché la rencontre entre journalistes et avocats ?

Selon Thierry Lézin Moungalla, la police a ouvert une enquête pour savoir qui sont ces hommes armés qui ont attaqué le lieu de conférence de presse.

Les avocats d’André Okombi Salissa, se disent indignés par l'interruption de leur conférence de presse avant même qu'elle ne débute jeudi 30 novembre.

Dans un communiqué diffusé hier, ils dénoncent «des violences inacceptables dans un Etat de droit».

Pneus de voitures crevés... des hommes en civil se présentant comme membres des forces de l’ordre se sont pris à plusieurs journalistes, dont le correspondant de RFI et de l’AFP qui a été sérieusement molesté et a vu son matériel et son téléphone confisqués.

Pour les avocats d'André Okombi Salissa il y a eu jeudi 29 novembre une volonté claire de museler la défense et la presse.

Germaine Mapanga / Les Echos du Congo Brazzaville