Ce seront des vœux empreints de gravité et de solennité. Ce samedi à 20h, à l'occasion de la nouvelle année, le président congolais, Denis Sassou Nguesso, comme chaque année, prendra la parole pour s'adresser aux congolais lors d'une allocution télévisée, après une année marquée par la crise économique liée à la baisse du prix du baril de pétrole et l’élection présidentielle du 20 mars dernier qui a plongé le département du Pool dans l’insécurité totale.
C’est donc un président déterminé à tout faire pour protéger les congolais et toute l’étendue du territoire national que les congolais vont regarder et écouter ce samedi soir sur la radio et la télévision nationale.
Nul ne doute que Sassou Nguesso reviendra sur les événements du département du Pool, le dialogue national réclamé par l’opposition et l’ensemble des mesures constitutionnelles pour bien conduire le pays vers développement.
Il entend aussi maintenir les fils de l'unité nationale après la présidentielle de mars 2016 et la crise économique qui frappe le pays.
Sassou Nguesso trouvera les mots justes lors de ses vœux pour exhorter ses compatriotes à se rassembler, s’unir et à travailler pour sauver le Congo face à la crise qui menace le pays.
Le chef de l'Etat saluera aussi l'engagement des soldats déployés depuis avril dernier pour maintenir la paix dans le Pool. Mais ce sera aussi l'occasion pour lui d'esquisser son année 2017 avant les élections législatives.
Sans surprise, Sassou Nguesso devrait réaffirmer le maintien du cap politique et la poursuite du mouvement de réforme pour stimuler la croissance et faire baisser le chômage.
Il devrait ainsi lever un coin de voile sur les nouvelles orientations de l'action de l'exécutif en faveur de la croissance et de l'emploi et surtout sur la nécessité que des mesures soient prises par le gouvernement Mouamba afin d’améliorer le rendement de l’impôt et des taxes, et donc d’accroitre les recettes de l’Etat.
Comme beaucoup de ses voisins d’Afrique subsaharienne, le Congo Brazzaville souffre des variations des cours de l’or noir mais peine à diversifier son économie.
Germaine Mapanga
