La deuxième session ordinaire du Comité national de Coordination de la Coopération Internationale s'achève sur une note positive

Raviver l’espoir et l’optimisme. C’est la mission que s’était fixée la deuxième session ordinaire du Comité national de Coordination de la Coopération Internationale. Et c’était, pour le ministre congolais de la Coopération internationale et du partenariat public privé, Denis Christel Sassou Nguesso, qui a clôturé ses assises, l’occasion de féliciter les membres du comité pour leur travail acharné avant de souligner l'importance de maintenir ces efforts au-delà de la session et de tirer parti de la dynamique lancée lors de cette session, qui s'est déroulée sur plusieurs jours, pour stimuler les progrès dans les mois à venir.

Le but de cette session était de permettre au comité d’examiner en profondeur la teneur des accords de coopération en préparation pour les prochaines grandes sessions de la commission mixte.

Faisant le diagnostic maux qui entravent le fonctionnement efficient de cette coopération, les experts  à la 2e  session  du comité  de coopération internationale, ont proposé au terme des travaux les actions à mener pour la dynamiser davantage, afin de la rendre plus rentable  au processus du développement du pays, a indiqué le rapporteur Aimé Christian Kayath.

Il  a fait savoir que toutes actions ont été consignées dans une feuille de route, dans la mise en œuvre  pourra faire l’objet de la prochaine session du comité prévue au cours de la première quinzaine du mois de décembre. Cette session sera consacrée à l’évaluation annuelle de l’œuvre de la coopération accomplie durant l’année 2024 et à la formulation des perspectives de 2025, a ajouté Aimé Christian Kayath.

Denis Christel Sassou Nguesso a insisté sur la nécessité d'être pleinement préparés pour les prochaines échéances diplomatiques, en particulier les commissions mixtes, avec des réponses précises et crédibles.

Autre appel urgent de Denis Christel Sassou Nguesso lors de cette session qui a permis de traiter des sujets essentiels pour la coopération internationale du Congo : l'importance cruciale du suivi et de l'évaluation des engagements pris, afin d'assurer le succès de toutes les actions en matière de coopération internationale.

Pour mémoire, les participants à cette session ont travaillé sur plusieurs dossiers prioritaires, notamment la préparation des commissions mixtes avec la Turquie, la Namibie, l'Algérie et l'Afrique du Sud.

La tenue de la session des experts pour la commission mixte avec le Maroc, ainsi que des projets d'accords avec la Russie, figuraient également à l'ordre du jour des travaux.

Le ministre congolais de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso a insisté, le 15 octobre dernier à Brazzaville, sur l’importance de faire évoluer les accords signés entre les États en projets concrets pour le bien-être des concitoyens.

« A l’issue de la présente session, il nous faut définir un mécanisme nouveau pour que les accords de coopération signés lors de nos commissions mixtes ne restent pas de simples engagements entre les États, comme c’est le cas actuellement, mais que le gouvernement désormais puisse les transformer afin qu’ils deviennent des projets concrets pour le bien-être de nos concitoyens », a-t- il insisté à l’ouverture des travaux de la 2e session ordinaire du comité de coordination de la coopération internationale.

Il a souligné  également que les engagements actuels restent souvent théoriques.

Denis Christel Sassou Nguesso, a invité les participants à trouver des solutions afin que ces accords ne soient plus dormants. Il les a exhortés aussi à accompagner de façon efficiente les départements ministériels pour que les accords signés puissent être transformés en projet.

« Les accords sont reconduits chaque deux ans mais malheureusement, il n’y a jamais de projet, que ce soit de la part du pays hôte ou de la partie congolaise. Certains ministres se posent même la question de savoir, pourquoi nos différents secteurs ne développent pas des projets. Il faudrait aussi accompagner le ministère en charge de la Coopération internationale en cela et que le ministre sente une vraie impulsion », a-t-il précisé.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville