Brazzaville : Un cambrioleur tente de s'introduire chez un ex journaliste de Radio et Télé Congo, il le fait fuir !

Cambrioler peut être risqué. Un individu qui « visitait » la maison de Daniel Mboungou Mayengué, ancien présentateur du journal en Anglais sur Radio et Télé Congo, l'a appris à ses dépens. Selon des informations, il a réussi à faire fuir le malfrat, qui tentait de s'introduire très tard chez lui alors qu'il n'était pas encore dans les bras de Morphée.

L'incident aurait eu lieu dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 février 2018 aux environs de 2h du matin à Mfilou dans le 7ème arrondissement de Brazzaville. Le malfaiteur a tenté son coup mais ne s'attendait pas à ce que l'angliciste et grand serviteur de l’Eternel se trouve chez lui.

«La nuit du samedi 24 au dimanche 25 février 2018 je suis allé au lit vers 23h mais je n'ai pas pu dormir. J'ai eu une insomnie dont je ne connaissais pas la cause. Et pourtant il pleuvait. Je suis allé m'assoir au salon et j'ai médité sur les paroles suivantes du Psaume 91 "Celui qui habite sous l'abri du très Haut, repose à l'ombre du Tout-Puissant. Je dis à l'Eternel " Tu es mon refuge, ma forteresse, le Dieu en qui je me confie." Aux environs de 2h du matin, j'ai entendu un bruit bizarre à la porte arrière. Quand je suis allé vérifier, un voleur était en train de défoncer la porte. Je ne sais pas s'il était seul. Il tirait la porte pour l'ouvrir et moi je tirais la porte pour la maintenir fermée. Il m'a entendu appeler quelqu'un et il s'est enfui. Dans sa fuite il a abandonné cet arsenal que vous voyez, y compris le scotch pour sans doute me bander la bouche et une corde pour me lier les pieds et les bras. Mais le Dieu qui m'a empêché de dormir ne lui a pas permis de faire tout ce qu'il voulait faire », a écrit la victime sur sa page Facebook avant de condamner l’insécurité grandissante dans la ville de Brazzaville.

En janvier dernier, Daniel Mboungou Mayengué a été braqué à Mfilou par les « bébés noirs » qui sèment la désolation dans la ville de Brazzaville. Il s'en est sorti avec un traumatisme au crâne, quelques points de sutures sur la tête ainsi que de multiples contusions. Des blessures occasionnées par des attaques à la bouteille dont il a été la cible de la part de ces malfrats.

 

Annoncée à grands renforts médiatiques, l'opération « Uppercut » visant à sécuriser la ville de Brazzaville de toutes incivilités et actes de banditisme pendant les fêtes, n'aurait pas eu un réel impact, aux dires des populations qui continuent de subir les assauts des bandits et autres malfrats.

Jack MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville