Les déchets plastiques, fléau des plages congolaises

Les ONG activement engagées dans la défense de l’environnement procèdent à des collectes minutieuses de détritus sur les plages de Brazzaville et Pointe-Noire. Environ 80% des déchets sont en plastique, matériau qui met plusieurs centaines d'années avant de disparaître.

Les plages congolaises, malades de l’activité humaine ?

80% de la pollution qui touche nos plages est d'origine terrestre et issue de l'activité humaine, avec des répercussions terribles sur la biodiversité et l'ensemble de notre environnement.

Le résultat est clair : le plastique constitue plus de 80% des déchets sur la plupart des sites répertoriés par les ONG activement engagées dans la défense de l’environnement à Brazzaville tout comme à Pointe-Noire.

A la différence du bois ou du carton, les matières plastiques mettent plusieurs centaines d'années avant de disparaître. Ces déchets plastiques ont également des conséquences pour la biodiversité marine et représentent, in fine, un danger pour l'homme.

Quand les déchets sont reconnaissables, les bénévoles ont pu identifier les objets abandonnés par les promeneurs. On trouve les mégots de cigarettes, les fragments de plastique, les sacs plastiques, les fragments de polystyrènes, les cotons tiges, les bouchons de bouteille, les morceaux de verre, les cordages et filets et les bouteilles en verre et en plastique.

Vielles sandales en caoutchouc, vielles chaussures, valises usagées, cuillers en plastique, gobelets, bouchons, emballages de biscuits et bonbons, tubes de déodorant, crème pour la peau, shampoing et bouteilles d’huile vides sont aussi constatés.

D'autres objets plus insolites comme des pneus, des vélos, des extincteurs ou encore un baby-foot.

Les ONG environnementales dénoncent le manque de civisme de certains citoyens.

L’assainissement des plages congolaises est une urgence absolue.

Jack MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville