Congo : Le gouvernement menace de traquer les braconniers qui écument les forêts et savanes à des fins bassement lucratives

La ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo a déclaré que «le gouvernement congolais ne ménagera aucun effort pour traquer ceux de nos concitoyens et associés, inciviques, braconniers de tout genre qui écument nos forêts et savanes à des fins bassement lucratives ».

Rosalie Matondo a fait cette déclaration à l’occasion de la célébration, samedi dernier à Brazzaville, de la cinquième édition de la Journée mondiale de la vie sauvage, placée cette année sous le thème : « Les grands félins : les prédateurs menacés ».

La ministre de l’Economie forestière a insisté sur l’implication de tous les congolais aux efforts de conservation des espèces sauvages sur toute l’étendue du territoire national.

Nonobstant la règlementation au Congo, des ressources de la faune et de la flore font les frais des activités des trafiquants de tout genre.

Les plus touchés par ces activités illicites sont les félins, dont les lions et léopards qui ont pourtant existé sur le territoire national au cours des décennies écoulées.

En ratifiant la Convention sur le commerce international des espèces de la faune et la flore sauvages menacées d’extinction (CITES) en janvier 1983, le Congo s’est engagé à faire que le commerce d’animaux et de plantes sauvages n’affecte pas leur survie dans les milieux naturels.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville