A Brazzaville, la société d’assainissement turque Albayrak Waste management Company qui a pris la relève de l’entreprise Averda, dont le contrat est arrivé à terme en septembre dernier, ne veuille pas, comme il se doit, à la sécurité et à la protection de la santé des agents placés sous son autorité. Sans aucun doute la dangerosité du travail lié aux aléas extérieurs. Un accident peut vite arriver et parfois être irrémédiable, les comportements irrespectueux des usagers de la route. Ils sont parfois tellement pressés qu'ils doublent le camion en prenant des risques. Maintenant d'autres vous diront les odeurs. En saison de pluies, cela peut être plus « offensif ». Piqûres ou coupures, pincements, travail en permanence sur le domaine routier, en contact avec un milieu souillé, travail en extérieur soumis aux intempéries...
Le balayeur de rue intervient en extérieur sur la voie publique quelle que soit la saison. Il est donc soumis aux aléas climatiques (froid, chaleur, vent...) comme aux dangers liés à la circulation routière. Afin de prévenir un certain nombre de risques liés à son activité, il doit s'équiper avant chaque tournée d'une tenue de travail réfléchissante, de gants et de chaussures de sécurité afin de ne pas abîmer ses vêtements de ville.
Or à Brazzaville, chaque balayeur qu’on rencontre dans les rues de la capitale congolaise, porte ses propres pantoufles et ses propres vêtements de ville.
Nombreux n’ont même pas des gants de protection pour éviter de se blesser avec les poubelles et les déchets. Ils leur arrivent souvent de devoir ramasser par terre des déchets car les gens n’utilisent pas toujours les poubelles.
La tenue des balayeurs de rue, ou agents de nettoiement de voirie, est conçue pour assurer leur sécurité et leur visibilité, tout en étant adaptée à la nature de leur travail. Elle comprend généralement :
Des vêtements de haute visibilité, souvent de couleur fluorescente (orange, jaune, vert) et munis de bandes réfléchissantes, ces vêtements permettent aux balayeurs d'être clairement visibles par les automobilistes et les autres usagers de la route, surtout dans des conditions de faible luminosité ou de forte circulation.
Des vêtements de travail robustes qui doivent être résistants aux déchirures et à l'usure, car les balayeurs sont amenés à manipuler des outils et à travailler dans des environnements parfois difficiles (gravats, boue, etc.).
Un équipement de protection individuelle (EPI). Selon les tâches à effectuer, les balayeurs peuvent être équipés de gants, de chaussures de sécurité, de lunettes de protection et parfois de masques pour se protéger de la poussière et des autres agents polluants.
Pour certaines tâches spécifiques, un casque de sécurité peut être obligatoire pour se protéger des chutes d'objets ou des chocs.
Selon les besoins, les balayeurs peuvent également porter des vêtements imperméables (en cas de pluie), des genouillères (pour le travail à genoux), etc.
L'ensemble de cette tenue vise à assurer la sécurité du travailleur, tout en lui permettant de réaliser ses tâches efficacement et confortablement.
On rappelle à la direction de la société d’assainissement turque Albayrak Waste management Company ayant pignon sur rue au Congo-Brazzaville, que les balayeurs de rue sont l’épine dorsale de la propreté urbaine, travaillant silencieusement pour rendre nos villes habitables et agréables.
Avant même que le soleil ne se lève, ou pendant la journée, ils sont dans les rues, armés de leurs balais et chariots, enlevant les déchets, les feuilles et les débris qui s’accumulent. C’est un travail qui demande un effort physique, de la dévotion et qui est souvent réalisé dans des conditions climatiques difficiles.
Malgré leur importance cruciale pour la santé publique et le bien-être social, ces professionnels passent souvent inaperçus et leur travail est sous-estimé.
Pourtant, ce sont eux qui garantissent que les trottoirs soient propres pour nos pas, que les rues soient dégagées et que la beauté de nos espaces urbains soit préservée.
Reconnaître et valoriser le travail des balayeurs de rue, c’est reconnaître la dignité d’une profession essentielle et l’impact positif qu’elle a sur notre vie quotidienne.
Ils méritent donc un équipement approprié.
A bon entendeur, salut !
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville